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Article Lutte contre le varroa: Actions des Organismes à Vocation Sanitaire dans le cadre du Programme Apicole Européen 2020-2022 publié le 17/10/2025

Premiers résultats au regard des données de l’Enquête Nationale de Mortalité Hivernale des colonies d’Abeilles (ENMHA)

Depuis plus de dix ans, au sein des Fédérations Régionales des Groupements de Défense Sanitaire, se sont développées, sous l’impulsion du ministère de l’agriculture, des sections sanitaires apicoles. Fédérées au niveau national par GDS France, elles ont progressivement intégré les programmes régionaux Varroa, financés depuis 2015 par des fonds FranceAgriMer, permettant d’aboutir à l’implication de dix régions dans la surveillance et la lutte contre le varroa fin 2022.

Notamment grâce à ces projets et aux financements attribués, ces sections apicoles ont pu s’organiser, trouver leur place dans la santé de l’abeille au sein de l’action sanitaire animale et répondre aux besoins exprimés par la filière d’une lutte sanitaire collective par les éleveurs et pour les éleveurs. Les sections sanitaires apicoles des FRGDS, représentant 73% des apiculteurs déclarés en 2022, sont devenues un maillon essentiel entre le niveau national et le terrain. 

Par le maillage sanitaire qu’elles ont développé en partenariat avec les groupements sanitaires départementaux, elles ont permis une cohérence et une harmonisation de la gestion du varroa et de l’action sanitaire apicole générale sur le territoire national. Elles permettent également la circulation verticale des informations techniques, sanitaires et réglementaires. 

Cet article porte sur le développement des sections apicoles des Organismes à Vocation Sanitaire pour le domaine Animal (OVS-A) et les actions phares déployées dans le cadre de ces projets régionaux varroa sur les trois années du Programme Apicole Européen (PAE) de 2020 à 2022. Il s’appuie sur l’analyse d’indicateurs issus de l’enquête nationale de mortalité hivernale des colonies d’abeilles (ENMHA), renseignée chaque année par environ un tiers des apiculteurs déclarés, portant notamment sur les pratiques de lutte contre le varroa. L’analyse de ces données permet de poser un constat sur l’état actuel de la lutte et aidera la filière à se fixer un cap. 

Sur cette période, on observe des tendances significatives et encourageantes vers une amélioration des pratiques de lutte chez les répondants à l’ENMHA, plus marquées parmi les répondants adhérant à une structure apicole. Ainsi, la proportion de répondants adhérant à une structure apicole et déclarant combiner lutte médicamenteuse et moyens biotechniques est passée de 13 % en 2020 à 21,2 % en 2022.

Article Bilan de la surveillance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France de 2020 à 2022: la France maintient son statut indemne publié le 08/01/2024

Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et évènementielle des pestes porcines chez les suidés d’élevage et les sangliers sauvages sur le territoire national. Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la Peste Porcine Classique (PPC) a reposé sur une surveillance programmée et évènementielle des porcs et sangliers d’élevage et une surveillance évènementielle en faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La vigilance à l'égard de la Peste Porcine Africaine (PPA) a reposé sur une surveillance évènementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance accrue des sangliers sauvages trouvés morts. Ainsi en trois ans (2020-2022), les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou dans la faune sauvage ont confirmé le statut sanitaire favorable vis-à-vis des pestes porcines sur l’ensemble du territoire français.

Article Usages et pratiques en antibiothérapie en élevage bovin laitier et allaitant: étude descriptive dans la Loire et le Puy-de-Dôme publié le 29/06/2018
L’antibiorésistance est une préoccupation majeure à travers le monde. En France, deux plans nationaux successifs ont contribué depuis 2011 à une diminution conséquente de l’utilisation des antibiotiques et les chartes de bonnes pratiques visant une amélioration des pratiques en antibiothérapie dans l’ensemble des filières animales sont nombreuses. L’identification et le suivi des pratiques des éleveurs et des vétérinaires sont nécessaires à l’adaptation des recommandations.
Une enquête a été menée auprès d’éleveurs de bovins laitiers et allaitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2016, afin de dresser le tableau de leurs principales pratiques et attitudes en antibiothérapie. Des profils d’éleveurs ont été définis suite à l’analyse des résultats de l’enquête. Les éleveurs laitiers étaient plus nombreux que les éleveurs allaitants à prendre des initiatives de traitement antibiotique et ils en prenaient plus fréquemment mais concernant des contextes pathologiques moins variés. Les éleveurs laitiers avaient également plus tendance que les éleveurs allaitants à se détacher des recommandations du vétérinaire ou du protocole de soins. Cependant, quel que soit le type de production, seule une minorité d’éleveurs avait un profil « interventionniste », c’est-à-dire essayant de comprendre la démarche du vétérinaire pour la reproduire en automédication (en ajustant ou non la posologie).
Article Estimation de l’utilisation des antibiotiques par les éleveurs de bovins laitiers et allaitants: enquête de terrain basée sur les documents d’élevage publié le 29/06/2018
En France depuis 2011, deux plans nationaux successifs ont été mis en place afin de réduire les risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire. Pour orienter les recommandations et évaluer les effets des mesures prises, le suivi de l’utilisation des antibiotiques est nécessaire.
Une enquête a été réalisée en 2015 auprès de 22 éleveurs de bovins pour quantifier les usages des antibiotiques à partir des documents d’élevage. Le nombre moyen de traitements par animal et par an a été calculé pour chaque élevage selon le type de production (laitier ou allaitant), la classe d’âge des animaux (jeunes ou adultes), la voie d’administration et la famille d’antibiotiques utilisée.
Les élevages laitiers étaient de plus gros utilisateurs d’antibiotiques que les allaitants (médiane de 2,93 traitements par bovin adulte laitier contre 0,51 traitement par adulte allaitant). Cette différence était principalement due à une utilisation plus importante des traitements intra-mammaires chez les adultes (médiane de 2,60 traitements par vache laitière contre 0,02 par vache allaitante). Les familles les plus utilisées par voie parentérale chez les adultes étaient les aminoglycosides, les pénicillines et les tétracyclines. Toutes voies d’administration confondues, les jeunes animaux étaient peu traités, et de manière comparable dans les deux types de production (médiane de 0,17 traitement par jeune bovin allaitant et 0,22 par jeune bovin laitier).
Article Programmed surveillance of Salmonella spp. contamination of fresh poultry meat at slaughterhouse and the antimicrobial resistance of strains isolated in 2014 publié le 12/03/2018
Programmed surveillance of Salmonella spp. contamination of fresh poultry meat at slaughterhouse and the antimicrobial resistance of strains isolated in 2014. In 2014, implementing Decision  013/652/EU on the surveillance and reporting of antimicrobial resistance in zoonotic and commensal bacteria, the Directorate General for Food (DGAL) organised a surveillance programme on poultry carcass contamination by Salmonella spp. at slaughterhouse. The antimicrobial resistance of these Salmonella isolates was also assessed. In order to produce data representative of the slaughtered volume nationwide, only certified poultry slaughterhouses were targeted in mainland and overseas France. Contamination by Salmonella spp. was on average greater than 10%. Turkey carcasses displayed
higher contamination rates than chicken carcasses. The most commonly observed serovars were not those regulated  in fresh poultry meat. Therefore, non-compliance rates remained very low, at around 1%. The resistance profiles observed rarely involved critically important antibiotics for human health. Multi-drug resistance appeared to be quite rare in chickens, while it was more frequent in turkeys. This
programme is designed to be reproduced every other year in order to provide temporal trends as well as comparable data at European level.
Article Surveillance of shigatoxin-producing E. coli (VTEC) in refrigerated fresh minced beef on the French market in 2015 publié le 12/03/2018
Shigatoxin-producing Escherichia coli (VTEC) are considered as major pathogens causing severe and sometimes lethal  infections in humans. Although more than 200 serotypes have been reported, only seven of them have been consistently associated with severe cases. Transmission of VTEC to humans occurs mainly through consumption of undercooked minced beef contaminated by animal faeces.
Although there are no statutory criteria, meat containing one of these strains is considered as harmful to health. Thus, the surveillance plan conducted in 2015 aimed to assess, for fresh minced beef on the French market, the rate of contamination by VTEC identified as a higher risk in order to assess consumer exposure.
The results obtained confirm that the contamination rate for meat was low (0.3%; 95CI [0.01-1.9]) and similar to those obtained previously, suggesting that the risk of human exposure via the consumption of minced beef in France remains limited. The only strain isolated was an O103:H2 VTEC strain showing genetic markers of greater virulence.
The Directorate General for Food will continue to monitor VTEC contamination in beef collected on the market in 2016.
Article Report on Trichinella spp. monitoring in meat publié le 12/03/2018
Trichinella is a foodborne zoonotic parasitic nematode. The infective muscle larvae of the parasite enter the muscle cells of the host. Infection of humans or animals occurs through the consumption of raw or undercooked meat. Trichinella spp. is a major parasite of pigs, carnivores and omnivores. The parasite circulates in wildlife and can thus infect domestic animals in contact mainly with contaminated  animals’ carcasses. Meat inspection at the slaughterhouse is mandatory under international and European regulations, as is the inspection of all game animals intended for human consumption. In cases of private consumption, testing for larvae in meat is recommended. During the 1975-1999 period, human trichinellosis outbreaks occurred in France and led to the implementation of a monitoring system including the training of technicians from routine laboratories, standardisation and harmonisation of the network with the  gold standard reference method of artificial digestion, as well as the establishment of a quality assurance programme with ring trials, the certification of routine laboratories by the Ministry of Agriculture, and laboratory accreditation. As a consequence, since 1999 the autochthonous cases of
human contamination have been linked to consumption of meat that is not controlled by the veterinary services. The implemented system can thus be considered as effective in protecting consumers from Trichinella infections.
Article Surveillance of trace metals in foods of animal origin- focus on the exploratory plan to test for methylmercury in fish publié le 12/03/2018
cadmium, nickel and mercury in foodstuffs of animal origin is ensured by an operational plan aiming at risk identification and the quantification and characterisation of the hazards related to trace metals found in foods.
In 2014, several surveillance and control plans (targeted sampling) as well as an exploratory plan were implemented to monitor trace metals (lead, cadmium, mercury and methylmercury) in foodstuffs. These plans generated 6,908 analyses in various matrices (fish products, livestock products, milk, game, poultry, rabbits and honey). Processing of the results showed a completion rate of 99.3% and a rate of non-compliance (with the regulatory maximum levels or national alert thresholds) ranging from 0.7% to 16% across all sectors, excluding the equine industry. The identified non-compliances were managed based on the identified risk. They also helped to maintain or strengthen the surveillance of certain analyte/matrix pairs, such as lead in game meat and cadmium in equine liver.
In general, the surveillance system in place has contributed to estimating consumer exposure to trace metals as well as to populating databases (methylmercury exploratory plan) for enhanced risk assessment. The analysis of the monitoring system was an opportunity to present prospects for improvement including the need to define more suitable sample targeting criteria that are easier to implement. Another area for improvement would be the implementation of a tool for improving the quality of data generated by monitoring and control plans.
Article The surveillance system for contaminants in the food chain managed by the DGAL: report on the 2014 plan campaign publié le 12/03/2018
The Directorate General for Food (DGAL) of the French Ministry of Agriculture, Agri-food and Forestry manages a surveillance system for contaminants in food and feed. The system is complex and involves many stakeholders interacting with one another. Its main objectives are to verify if products are safe and to monitor trends in contamination over time.
In 2014, 25 surveillance programmes were implemented, across the different food sectors all along the food chain. No less than 58,179 samples were collected and approximately 800,000 analytical results were produced. As in previous years, contamination levels in food and feed were low. Data were processed on the one hand by the authorities to implement immediate risk-mitigation measures and to
communicate about official actions, and on the other hand by the scientific community to conduct research work.
In 2014 again, when we look at the results, the surveillance system in place has shown evidence of effectiveness, despite many regulatory and methodological constraints, thanks to the strong commitment of the different stakeholders and the significant allocation of human and financial resources. However, a number of points could be improved to optimise the system and thus improve data quality and communication on the results.
Article Exposition des veaux de boucherie aux antibiotiques publié le 25/01/2018
La France est un acteur majeur de la production de veaux de boucherie en Europe, mais les usages des antibiotiques dans cette filière étaient jusqu’ici peu  documentés. Une étude transversale a été conduite en 2013-2014 sur 186 lots de veaux (93 exploitations) pour estimer l’exposition de ces animaux aux  antibiotiques. Un indicateur, le nombre de traitements antibiotiques par veau a été calculé sur la base des prescriptions des vétérinaires (produits, quantités, doses prescrits) et d’une estimation du poids des animaux au traitement. L’exposition aux antibiotiques était élevée avec en moyenne 8,6 traitements par veau durant les cinq à six mois d’engraissement. Parmi les familles d’antibiotiques utilisées, les tétracyclines étaient très majoritaires (en moyenne 4,3 traitements par veau), mais les polypeptides (colistine), macrolides et sulfamides étaient aussi très utilisés (en moyenne 1,6, 1,0 et 0,6 traitements par veau respectivement). Les traitements de démarrage étaient systématiques à l’arrivée des veaux dans les élevages et représentaient près d’un tiers des traitements. L’étude a mis en évidence une faible  variabilité d’usage entre les élevages indiquant que les leviers de réduction du recours aux antibiotiques relevaient davantage de démarches globales au sein de
la filière que de démarches individuelles.

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