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Article [MRE] Situation épidémiologique favorable pour l’hypodermose bovine en France en 2016 publié le 09/12/2020

Durant la campagne 2015-2016, les dispositifs de surveillance de l’hypodermose bovine par analyses sérologiques et contrôles visuels ont porté sur un effectif proche de 5 % du cheptel bovin français (8  250 cheptels).

Aucun foyer n’a été mis en évidence : la situation épidémiologique de la France était très favorable sur cette période.

Dans ce contexte il serait pertinent d’envisager un ajustement de l’échantillonnage pour optimiser les coûts. L’échantillonnage concernerait des zones de dimension plus grande pouvant être les grandes Régions.

Bien que la situation se soit nettement améliorée dans les zones frontalières, celles-ci restent des zones à risque de réintroduction, du fait de l’absence de plans de lutte collectifs connus dans les pays limitrophes, de l’absence de barrières naturelles, et/ou de la proximité entre troupeaux français et de pays voisins en zone d’estive. Dans ce contexte, la surveillance de l’hypodermose resterait renforcée dans ces zones.  

Article [MRE] Etat des lieux de l’anémie infectieuse des équidés (AIE) en France en 2016 publié le 09/12/2020

Le virus de l’anémie infectieuse des équidés est l’agent étiologique responsable de la maladie du même nom. Il appartient à la famille des Retroviridae et il est responsable d’une infection persistante de l’équidé qui devient alors un réservoir du virus. Tout équidé infecté présente un risque infectieux pour ses congénères et cela même en absence de signes cliniques évocateurs. La réglementation impose que tout équidé trouvé séropositif soit isolé et euthanasié afin d’éviter toute dissémination du virus. Les dispositifs de surveillance évènementielle et les dépistages effectués dans le cadre de la surveillance programmée ont conduit à la réalisation de 15 419 analyses en 2016 par le réseau de laboratoires agréés. Toutes les analyses réalisées en 2016 étaient négatives.

Article [MRE] Bilan de la surveillance réglementée et facultative de l’IBR en France en 2015-2016: un dispositif réglementaire de lutte renforcé publié le 09/12/2020

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie virale, provoquée par l’herpesvirus bovin de type 1 (BHV-1) qui possède un tropisme principalement respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique et la maladie présente un enjeu essentiellement commercial pour le marché national et international. La campagne 2015-2016 de surveillance de la rhinotrachéite infectieuse bovine a permis d’observer, à l’échelle des élevages, une prévalence nationale de 8,6 % (en légère baisse par rapport à la campagne précédente) et une incidence qui s’élève à 1,6 % (également en baisse par rapport à la campagne précédente). La proportion de cheptels sous appellation « indemne d’IBR » (qualification facultative) atteint 69,3 % au 31 mai 2016. Les mesures pour accélérer le processus d’éradication prises en application de l’arrêté du 31 mai 2016 sont en cours de déploiement et les gestionnaires disposent d’outils diagnostiques de deuxième intention dont la spécificité a été améliorée.

Article [MRE] Bilan de la surveillance de la brucellose porcine en France en 2016 publié le 09/12/2020

Comme pour les années précédentes, la surveillance de la brucellose porcine en 2016 a reposé principalement sur une surveillance événementielle. Cinq suspicions ont été rapportées : quatre en élevage plein-air (dont deux à la suite de l’apparition de signes cliniques évocateurs de la maladie (avortements) et deux dans le cadre d’une suspicion sérologique), et une en élevage hors-sol (à la suite d’une baisse de prolificité). Les deux suspicions cliniques en élevage plein air (départements du Gers et du Morbihan) ont été confirmées comme étant des foyers de brucellose dus à Brucella suis biovar 2, ce qui a conduit à la prise d’un APDI [arrêté préfectoral portant déclaration d’infection] pour chaque foyer. Les autres suspicions ont été infirmées.

Article [MRE] La surveillance entomologique des populations de Culicoides en France continentale pendant la période supposée d’inactivité vectorielle, Automne-Hiver 2016-2017 publié le 09/12/2020

Comme suite à la réémergence du sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO)ovine en septembre 2015, un nouveau dispositif de surveillance entomologique des populations de Culicoides a été déployé en France continentale à l’automne-hiver 2016-2017, pour la deuxième année consécutive. Cette surveillance entomologique a permis de déterminer avec succès les périodes d’inactivité vectorielle relatives aux 24 zones de piégeage définies sur le territoire continental. Les informations issues de ce dispositif couplées à une surveillance de la circulation virale ont permis de déclarer jusqu’à seize départements de la zone réglementée en zones saisonnièrement indemnes (ZSI) sur des durées variables.

Article Surveillance de la contamination des carcasses de porcs par Salmonella via la collecte des résultats des autocontrôles réglementaires réalisés par les opérateurs à l’abattoir en 2016 publié le 24/12/2019

Les salmonelloses sont la première cause de toxi-infection alimentaire collective d’origine bactérienne en Europe. La viande de porc est une des sources associées aux cas humains. La Commission européenne a renforcé en 2014 la supervision de la maîtrise de cette contamination en filière porcine par l’autorité compétente. Dans ce cadre, un système de centralisation des autocontrôles réglementaires vis-à-vis de Salmonella dans les carcasses de porcs a été mis en place par la direction générale de l’Alimentation dans les abattoirs. Les résultats donnent une estimation du niveau moyen de la contamination des carcasses de porcs par Salmonella, à l’échelle nationale et dans chaque abattoir. La variabilité des taux de contamination entre les abattoirs peut être associée à des facteurs de risque qui pourraient faire l’objet d’études dédiées. Ces résultats sont transmis à l’Autorité européenne de sécurité des aliments chaque année pour répondre à un objectif communautaire de surveillance des salmonelles. Ils sont également utiles au niveau national pour sensibiliser les exploitants du secteur alimentaire.

Article Bilan de surveillance de Trichinella spp chez les animaux de boucherie en 2016 publié le 24/12/2019

Le dispositif de surveillance des Trichinella spp en place à l’abattage des animaux de boucherie a pour objectif d’identifier les carcasses contaminées afin d’éviter leur entrée dans la chaîne alimentaire. Les données de surveillance obtenues en 2016 indiquent l’absence de détection de contamination de carcasses de chevaux à l’issue des contrôles officiels. Concernant les porcs, aucun cas n’a été détecté en France continentale que ce soit en élevage hors-sol ou plein air. En revanche, le parasite désormais installé en Corse, a été détecté sur 4 porcs plein-air. Côté faune sauvage, un sanglier originaire d’un autre pays a été détecté positif pour Trichinella spiralis dans un parc de chasse dans l’est de la France, et un sanglier autochtone confirmé positif pour T. britovi en Ariège. Dans ce contexte, il est essentiel de respecter la réglementation en vigueur et de renforcer le contrôle des carcasses de sangliers.

Article La résistance des bactéries isolées d’animaux malades: faits marquants identifiés par le Résapath pour l’année 2017 publié le 27/06/2019

Le réseau de surveillance de l'antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath) a publié en novembre 2018 son rapport pour l’année 2017. Avec 56 286 antibiogrammes colligés en 2017 et la participation de 71 laboratoires privés et publics en France, le réseau a encore sensiblement étendu son activité. Les niveaux et tendances des résistances des souches Escherichia coli aux antibiotiques d’importance critique témoignent d’une évolution favorable des résistances ces dernières années. Depuis dix ans, la tendance globale de la résistance est à la baisse pour presque tous les antibiotiques et pour presque toutes les espèces animales étudiées. S’agissant de la résistance à la colistine, les données montrent une situation maîtrisée sur dix ans avec une augmentation significative de la proportion de souches sensibles. En 2017, comme pour les années précédentes, la multirésistance des souches de E. coli reste plus élevée en filière bovine que dans les autres espèces animales considérées. Enfin, concernant les autres espèces bactériennes surveillées par le réseau, la proportion élevée de souches de Staphylococcus pseudintermedius résistantes à la méticilline chez les chiens (20%) constitue la principale problématique.

Article TUBERCULOSE BOVINE: BILAN GENOTYPIQUE DE M. BOVIS A L’ORIGINE DES FOYERS BOVINS ENTRE 2015 ET 2017 EN FRANCE METROPOLITAINE publié le 05/06/2019

Le génotypage de souches de Mycobacterium bovis fournit des informations qui permettent de suivre la transmission de la tuberculose bovine dans l’espace et dans le temps. Les génotypes de M. bovis de foyers bovins en France entre 2015 et 2017 ont été identifiés par spoligotypage et typage VNTR (Variable Number Tandem Repeat). Parmi les 273 souches étudiées, 21 génotypes ont pu être différenciés, dont deux représentaient plus de la moitié des souches. En règle générale, la régionalisation des génotypes demeure une caractéristique clef. Comme décrit précédemment, on a pu mettre en évidence pendant cette période la présence de génotypes classiques en France, mais également ceux à apparition intermittente, ainsi que des génotypes décrits plus récemment et d’origine inconnue, ou encore d’autres introduits de pays voisins. Cette grande variabilité génétique couplée à la forte régionalisation de certains génotypes fait du typage moléculaire un outil performant pour établir des hypothèses sur l’origine des foyers de tuberculose bovine en France.

Article Les outils connectés en apiculture: évaluation de leurs applications auprès des apiculteurs français publié le 28/12/2018

L’effondrement des colonies d’abeilles et plus généralement des populations de pollinisateurs dans le monde, est un phénomène observé depuis de nombreuses années. De nos jours les causes de ce déclin sont connues, mais il est difficile de comprendre leurs dynamiques et par conséquent de prédire leurs impacts. Les apiculteurs et les chercheurs peinent à mettre en place des techniques préventives efficaces pour protéger les colonies et limiter les pertes hivernales. Les nouveaux outils technologiques apicoles pourraient être une aide précieuse pour permettre une surveillance continue et précise des colonies, et ainsi appréhender au mieux leurs besoins. Une meilleure gestion des ruchers grâce à ces nouvelles technologies serait une solution pertinente pour prévenir les mortalités et améliorer le rendement des ruchers. Ces outils semblent également faciliter la détection et prévenir l’apparition des parasites et maladies. Afin de démontrer leur intérêt sur le terrain nous avons interrogé les apiculteurs français qui nous ont transmis leurs expériences et avis sur les balances connectées, les capteurs de température et d’hygrométrie et les systèmes antivol, entre autre.

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