Cet article décrit le dispositif national de surveillance de trois groupes de phycotoxines réglementées dans les mollusques bivalves et présente le bilan de cette surveillance pour la période 2020-2022. En France, la surveillance est opérée d’une part sur les zones marines de production et, d’autre part, au stade de la distribution. Le premier volet est mis en œuvre dans le cadre du Réseau de surveillance des phycotoxines dans les organismes marins (REPHYTOX) porté par les Directions départementales interministérielles (DDi) et l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et le second dans le cadre du dispositif officiel de plans de surveillance et plans de contrôle de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) coordonné par la DGAL et les Directions Départementales (DD). La réglementation européenne, les phycotoxines recherchées et les méthodes analytiques mises en œuvre sont présentées. Les modalités et la stratégie d’échantillonnage pour chacun des deux dispositifs sont décrites. Les résultats obtenus de 2020 à 2022 sont exposés et discutés.
Surveillance des phycotoxines réglementées dans les mollusques bivalves Bilan de 2020 à 2022 – publié le
16/04/2025
Bilan du diagnostic du botulisme bovin en laboratoire en France en 2022: 35 foyers confirmés – publié le
26/01/2024
Le botulisme est une maladie neuroparalytique due à l’action de la toxine botulique produite principalement par Clostridium botulinum. Anciennement classé en danger sanitaire de première catégorie, le botulisme fait actuellement partie de la liste provisoire des maladies d’intérêt national. Cette maladie peut entrainer de fortes mortalités et des pertes économiques importantes dans les élevages atteints. Le nombre annuel moyen de foyers de botulisme dans les élevages bovins en France confirmés en laboratoire sur la période 2009-2019 était de dix. En 2022, 35 foyers en élevage bovin ont été confirmés biologiquement. Une augmentation du nombre de foyers confirmés en laboratoire avait déjà été notée en 2020, confirmant une tendance à l’augmentation du nombre de foyers de botulisme bovin en France. Plusieurs hypothèses peuvent être émises pour expliquer cette augmentation et sont présentées dans cet article.
Bilan de la surveillance de la maladie d’Aujeszky en élevages de suidés domestiques et sauvages en France continentale et sur l’île de la Réunion en 2021 – publié le
13/12/2023
Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et événementielle de la maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques et les sangliers d’élevages en France continentale et sur l’île de la Réunion en 2021. En France continentale, deux foyers ont été identifiés dans des élevages de porcs plein-air et cinq foyers en élevages de sangliers grâce à la surveillance sérologique programmée. Aucun foyer n’a été identifié sur l’île de La Réunion. Ces résultats rappellent que les élevages plein-air sont particulièrement exposés au risque d’introduction de la maladie en raison de la circulation du virus dans la faune sauvage (sangliers). Le maintien de la vigilance de l’ensemble des acteurs reste donc une priorité pour maintenir le statut indemne de maladie d’Aujeszky chez les suidés d’élevage.
Coût biologique et évolution de la résistance aux antibiotiques – publié le
01/11/2012
La résistance aux antibiotiques chez les bactéries initialement sensibles est liéeàla présence de mutations chromosomiques ou à l’acquisition de gènes de résistance, souvent portés par des éléments génétiques mobiles, qui permettent à la bactérie de survivre voire de se multiplier malgré la présence d’un antimicrobien particulier. Ces modifications du patrimoine génétique s’accompagnent souvent d’un coût biologique pour la bactérie, qui peut se traduire par une moindre croissance in vitro ou des capacités de colonisation, de transmission ou un pouvoir pathogène réduit. Mais les bactéries développent fréquemment des mutations compensatoires ou des stratégies qui leur permettent de réduire ce fardeau et de retrouver leur compétitivité. Cette capacité d’adaptation, ainsi que d’autres phénomènes de sélection croisée ou de co-sélection, doivent nous faire redouter la persistance des bactéries résistantes même après l’abandon de l’utilisation de certains antibiotiques et nous inciter à un usage raisonné des antibiotiques.
[MRE] Maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky en France continentale et sur l’Île de la Réunion en 2016 – publié le
09/12/2020
Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et événementielle de la maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages en France continentale et dans l’île de la Réunion en 2016. Les cinq suspicions sérologiques relevées durant l’année et l’unique suspicion clinique ont toutes été infirmées. Ces résultats favorables ont permis le maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky de la France continentale et sur l’île de la Réunion en 2016. Cependant, bien qu'aucun cas de maladie d'Aujeszky n'ait été identifié en 2016 chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages, le maintien de la vigilance de l’ensemble des acteurs reste une priorité, notamment en raison de la circulation du virus dans les populations de sangliers sauvages.
Épidémiosurveillance de la cysticercose bovine en France: situation en 2016 – publié le
24/12/2019
Les données de 2010, 2015 et 2016 montrent une diminution faible même si statistiquement significative de la prévalence et de l’incidence de la cysticercose bovine en France. En 2016 la prévalence apparente était de 0,110 % [0,109-0,110], l’incidence apparente de 0,0081 % [0,0080-0,0083]. L’ajustement de ces données sur l’âge et le sexe n’a pas entraîné de modification importante de ces valeurs.
Surveillance of growth promoters – publié le
12/03/2018
Results of the surveillance and control plans on pesticide residues in honey for 2014 and 2015 – publié le
12/03/2018
Surveillance of phycotoxins in shellfish – publié le
12/03/2018
Culicoides population monitoring in France during the expected 2015-16 vector-free period – publié le
21/03/2017
Following the reemergence of bluetongue virus in September 2015, a new monitoring network for Culicoides populations was set up in France during fall 2015- winter 2016. Despite the mild temperatures of fall 2015- winter 2016, the Culicoides surveillance together with the virus circulation surveillance allowed to notify certain departments as free of both virus and vector activity starting late January 2016.