Cet article présente les résultats de la surveillance de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en France métropolitaine, en 2020 et 2021. Au total, 402 419 bovins ont été testés sur la période, permettant la détection de cinq cas d’ESB atypique via le programme de surveillance à l’équarrissage.
Bilan de deux années (2020-2021) de surveillance de l’ESB en France – publié le
14/03/2023
Usage des antibiotiques en filières porcine, avicole et cunicole en France – résultats d’enquêtes – publié le
01/11/2012
Les enquêtes conduites par l’Anses au cours des dernières années ont permis de décrire et quantifier l’utilisation des antibiotiques au sein d’échantillons d’élevages de porcs, volailles et lapins. D’importantes différences ont été observées entre filières dans la nature des familles antibiotiques majeures employées, la structure des populations et la part relative des forts utilisateurs dans les usages totaux. Mais il a été observé de manière constante une grande variabilité des usages entre élevages. Celle-ciapu être statistiquement associée à certaines caractéristiques des élevages (relatives à la biosécurité, aux règles d’hygiène et de zootechnie ouàla perception individuelle des antibiotiques). Les évolutions perçues au cours de la répétition des enquêtes ont montré que la réactualisation régulière des estimations est importante pour que les filières et les élevages disposent de références leur permettant de juger de leurs usages et de déterminer les évolutions souhaitées.
Utilisation des antibiotiques chez les ruminants domestiques en France: résultats d’enquêtes de pratiques auprès d’éleveurs et de vétérinaires – publié le
01/11/2012
Les études pharmaco-épidémiologiques permettent de compléter les données des ventes d’antibiotiques en décrivant les pratiques d’utilisation des antibiotiques en conditions d’élevage. Plusieurs enquêtes transversales ont été menées dans les filières de ruminants entre 2006 et 2012 au moyen de questionnaires portant sur les deux derniers traitements antibiotiques : auprès des vétérinaires et éleveurs bovins, des éleveurs ovins et des éleveurs et vétérinaires caprins. Des informations sur le contexte pathologique ayant motivé la prescription ou l’administration, les antibiotiques utilisés, le cadre médical de l’utilisation (interaction avec le vétérinaire, présence d’une ordonnance) et le respect de l’AMM ont été recueillies. Les molécules les plus utilisées dans les différentes filières de ruminants étaient identiques et appartenaient à des familles anciennes (pénicillines, aminosides, tétracyclines). Mais le recours aux céphalosporines de troisième et quatrième générations et aux fluoroquinolones était fréquent en filière bovine et non négligeable en filière caprine. Les utilisations d’antibiotiques hors AMM (pour l’indication d’espèce, de maladie ou pour le schéma thérapeutique) ont aussi été fréquemment évoquées.
la consommation des antibiotiques à usage vétérinaire en France entre 1999 et 2010 – publié le
23/07/2021
En France, les laboratoires pharmaceutiques communiquent chaque année, les chiffres de ventes des médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques à l’Anses-ANMV. Les données de ventes sont ensuite exprimées en quantité de matière active vendue et en poids viftraité,plus représentatif de l’exposition des animaux aux antibiotiques. Le tonnage d’antibiotiques vendus diminue (- 23 % entre 1999 et 2010), mais cette diminution ne correspond pasàune diminution de l’exposition des animaux aux antibiotiques. De fait, l’exposition des animaux aux antibiotiques a augmenté entre 1999 et 2007, et depuis 2008 une diminution de l’exposition a été constatée. Le suivi national est un outil simple de suivi quantitatif des consommations antibiotiques qui donne une vision macroscopique de l’usage des antibiotiques des animaux de rente et de compagnie. Le suivi national est complémentaire des enquêtes en élevage ou auprès de vétérinaires permettant de mieux comprendre les modalités d’usage et les facteurs susceptibles d’influencer les consommations.
L’apport des chiropteres à l’épidemiologie – publié le
15/10/2020
Les chauves-souris ou Chiroptères intéressent les épidémiologistes et les responsables de santé publique depuis moins longtemps que d’autres groupes de mammifères. Néanmoins, depuis la fin du siècle précédent, plusieurs émergences de maladies nouvelles ont fait réaliser que les seuls mammifères volants occupaient peut-être une place privilégiée dans l’étude et la compréhension de certains cycles épidémiologiques.
Pour vérifier si cette hypothèse est réaliste cette revue se propose de débuter par une présentation générale de l’ordre des Chiroptères en insistant particulièrement sur les aspects de leur biologie pouvant se traduire en termes de vecteurs ou de réservoirs pour différents microorganismes. Comme la science des chauves-souris, la chiroptérologie, est elle-même assez jeune, il reste encore beaucoup d’avancées à réaliser dans ce domaine. De nombreuses questions sont toujours ans réponse.
La seconde partie de cet article passe en revue quatre familles virales pour lesquelles les Chiroptères semblent jouer un rôle épidémiologique particulier et où se trouvent quelques virus responsables d’infections potentiellement lourdes de conséquences.
La conclusion propose quelques éléments autour d’une relation apaisée humains - chauves-souris.
Dispositif de surveillance des résidus de médicaments vétérinaires dans la filière porcine en 2015 et 2016 – publié le
24/12/2019
Certaines substances chimiques introduites de manière volontaire (médicaments vétérinaires, additifs) ou frauduleuse (substances interdites) dans l’alimentation (eau de boisson, aliment) des porcs ou par voie injectable sont susceptibles d’être transférées vers les muscles et les abats. Le présent article a pour objectif de présenter un bilan des résultats des plans de contrôle français pour les résidus de médicaments vétérinaires et les substances interdites dans les muscles et abats de porc pour les années 2015 et 2016. Les résultats montrent que les muscles et abats de porc commercialisés sont en grande majorité exempts de substances chimiques réglementées. Depuis de nombreuses années, la filière porcine s’est mobilisée pour promouvoir un usage responsable des antibiotiques, ce qui s’est traduit par une diminution notable de l’exposition des porcs (- 42 %) aux antibiotiques depuis 2011.
Surveillance des phycotoxines dans les coquillages – publié le
24/12/2019
Cet article présente le dispositif national de surveillance de trois groupes de biotoxines marines réglementées dans les coquillages. Ce dispositif est mis en oeuvre, d’une part au niveau de zones marines de production par le dispositif de surveillance REPHY-REPHYTOX de l’Ifremer et, d’autre part au stade de la distribution par le réseau des laboratoires agréés de la DGAL dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôle mis en place chaque année. La réglementation européenne, la nature des phycotoxines recherchées et les méthodes analytiques sont présentées, ainsi que les modalités et la stratégie d’échantillonnage des plans de surveillance mis en oeuvre.
Les résultats des plans de surveillance de la DGAL obtenus pour les phycotoxines amnésiantes et lipophiles dans les gastéropodes, échinodermes, tuniciers en 2015 et les phycotoxines lipophiles dans les moules en 2016 sont exposés et discutés.
LA PLATEFORME SCA: UN OUTIL AU SERVICE DE LA SURVEILLANCE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE – publié le
12/06/2019
La surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire est nécessaire pour fournir des informations et des analyses fiables sur la situation et l'évolution d'une contamination, chimique, physique ou biologique, à un ou plusieurs stades de la chaîne alimentaire. La convention cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (Plateforme SCA) a été signée en juillet 2018 par ses quatorze membres publics et privés. Cet article présente les objectifs de la Plateforme SCA, son périmètre et son organisation. Il fait une revue des travaux en cours au sein de la Plateforme SCA et présente la coordination mise en œuvre avec les deux autres plateformes d'épidémiosurveillance en santé animale et en santé végétale.
Impact de la température sur la mortalité bovine: brève revue – publié le
28/12/2018
Le changement climatique affecte à la fois la santé humaine et animale. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des épisodes climatiques exceptionnels entraîne un intérêt accru sur l’effet de la température sur la mortalité. Le sujet a été étudié de façon intensive chez l’Homme et les effets associés à différentes expositions à des températures stressantes ont été analysés, que ce soit l’effet de la chaleur, du froid, du très grand froid ou encore des canicules et des vagues de froid. En revanche, la question a été assez peu explorée chez les animaux d’élevage. Cet article présente une synthèse des travaux réalisés ces dernières années sur le sujet dans l’espèce bovine.