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Article Influenza aviaire hautement pathogène en France Bilan de la saison 2022-2023 publié le 07/01/2025

La saison 2022-2023 a été marquée une nouvelle fois par une épizootie majeure liée au sous type H5N1 de clade 2.3.4.4.b, avec 396 foyers déclarés en élevages sur la période. Elle a tout particulièrement affecté les populations d’oiseaux sauvages, notamment certaines espèces de laridés vivant en colonies qui ont été touchées sur leur zone de nidification. Un autre élément marquant de cet épisode réside dans l’absence d’intersaison habituellement observée pour cette maladie, avec la détection de cas d’IAHP toute l’année. Ce constat observé au cours de l’été 2021 se confirme, notamment dans la faune sauvage de manière concomitante avec l’observation de foyers sporadiques en élevage. Pour la première fois en France des cas ont été rapportés sur des mammifères, suscitant un renforcement de la vigilance des acteurs de santé publique vis-à-vis de ce virus au potentiel zoonotique. 

Article Bilan de la surveillance de la maladie d’Aujeszky en élevages de suidés en France continentale et sur l’île de la Réunion en 2022 et 2023 publié le 07/01/2025

La France continentale et l’île de la Réunion sont officiellement indemnes de maladie d’Aujeszky en élevages de suidés mais le virus circule toujours dans la population de sangliers sauvages. Sur la période 2022-2023, la surveillance sérologique programmée a permis de mettre en évidence, en France continentale, quatre foyers en élevages plein-air de porcs domestiques et quatre foyers en élevages de sangliers. Aucun foyer n’a été identifié sur l’île de la Réunion. Ces foyers, qui ont pour conséquence la suspension temporaire du statut indemne pour les départements concernés, rappellent la vulnérabilité des élevages plein-air face à l’introduction du virus de la maladie d’Aujeszky et donc la nécessité de maintenir une surveillance de ces élevages pour assurer le statut indemne de la France.

Article Bilan de la surveillance de la brucellose bovine en France en 2022 et 2023 publié le 13/11/2024

La surveillance de la brucellose bovine repose, en France, sur des dispositifs de surveillance évènementielle (basée sur la déclaration des avortements), de surveillance programmée (par dépistage sérologique) et de police sanitaire. En 2022 et 2023, les résultats de la surveillance ont confirmé le statut indemne du pays. Face au risque de réintroduction ou d’émergence de nouveaux foyers suite à la contamination par la faune sauvage, il est important de maintenir la vigilance sur le terrain, et notamment la déclaration des avortements. Depuis 2022 l’arrêt de la commercialisation de la brucelline a conduit à un nouveau protocole de confirmation des cas suspects.

Article Le dispositif de surveillance officielle des contaminants dans la chaine alimentaire sous police sanitaire unique de l’alimentation publié le 20/09/2024

Depuis 2017, le règlement (UE) 2017/625 prévoit que chaque Etat membre structure un plan national de contrôles officiels pluriannuels (MANCP). Pour garantir la sécurité sanitaire des aliments produits et/ou consommés en France, deux types de contrôles officiels sont mis en œuvre par les autorités : i/les inspections d’établissements producteurs et distributeurs de denrées et ii/des campagnes de surveillance et de contrôle sur la chaîne alimentaire. Ainsi, dans le cadre du système français de sécurisation sanitaire de la chaîne alimentaire (PNCOPA), la direction générale de l’alimentation (DGAL) pilote et coordonne la mise en œuvre du dispositif de plans de surveillance et de plans de contrôle (PSPC). La mise en place de la Police sanitaire unique de l’alimentation (PSU) en 2023 représente l’opportunité d’un élargissement significatif du périmètre de contrôle du dispositif PSPC et permet de donner une nouvelle impulsion stratégique à l’organisation au sein du dispositif.

Article Bilan de la surveillance de Trichinella spp. chez les animaux de boucherie sur la période 2020- 2022 publié le 18/06/2024

Trichinella spp. est un parasite zoonotique soumis à une règlementation Européenne imposant un contrôle des animaux sensibles destinés à la consommation humaine. En France, cette surveillance concerne les porcs, les chevaux et les sangliers.

Le bilan de la période 2020-2022, s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec une endémicité de T. britovi en Corse chez les populations de porcs domestiques et la circulation de T. britovi chez les sangliers dans le Sud de la France. Un événement nouveau sur cette période concerne la détection de T. spiralis chez deux sangliers dans les Pyrénées Orientales. Ces deux animaux ont été détectés après la survenue de cas humains, l’analyse officielle n’ayant pas été faite avant consommation. Ainsi, la circulation de Trichinella spp. chez ces animaux à risque rappelle aux consommateurs de gibier la nécessité d’effectuer les contrôles sanitaires permettant de garantir l’absence de larves dans les viandes.

Article Bilan de la surveillance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France de 2020 à 2022: la France maintient son statut indemne publié le 08/01/2024

Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et évènementielle des pestes porcines chez les suidés d’élevage et les sangliers sauvages sur le territoire national. Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la Peste Porcine Classique (PPC) a reposé sur une surveillance programmée et évènementielle des porcs et sangliers d’élevage et une surveillance évènementielle en faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La vigilance à l'égard de la Peste Porcine Africaine (PPA) a reposé sur une surveillance évènementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance accrue des sangliers sauvages trouvés morts. Ainsi en trois ans (2020-2022), les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou dans la faune sauvage ont confirmé le statut sanitaire favorable vis-à-vis des pestes porcines sur l’ensemble du territoire français.

Article Bilan de la surveillance du botulisme humain et animal en France au cours de la dernière décennie (2008-2019) publié le 09/06/2023

Le botulisme est une maladie neurologique humaine et animale provoquée par l’action de neurotoxines bactériennes (toxines botuliques) produites par des bactéries du genre Clostridium et qui se manifeste par des paralysies flasques pouvant aller jusqu’à la paralysie respiratoire et l’arrêt cardiaque. Chez l’être humain, cette maladie est rare, avec moins d’une dizaine de foyers recensés en moyenne chaque année en France. Ces foyers sont d’origine alimentaire pour une très grande majorité d’entre eux (90 %). Chaque année, une trentaine de foyers sont recensés en moyenne en France dans les élevages de volailles, environ une vingtaine de cas chez les oiseaux sauvages et une dizaine de foyers dans l’espèce bovine pouvant impliquer à chaque fois un grand nombre d’animaux. Cet article présente le bilan de la surveillance du botulisme humain (2008-2018) et animal (2009-2019) au cours de la dernière décennie à partir des données collectées auprès de Santé Publique France, des investigations biologiques du Centre National de Référence (CNR) et de celles du Laboratoire National de Référence (LNR).

Article Surveillance of trace metals in foods of animal origin- focus on the exploratory plan to test for methylmercury in fish publié le 12/03/2018
cadmium, nickel and mercury in foodstuffs of animal origin is ensured by an operational plan aiming at risk identification and the quantification and characterisation of the hazards related to trace metals found in foods.
In 2014, several surveillance and control plans (targeted sampling) as well as an exploratory plan were implemented to monitor trace metals (lead, cadmium, mercury and methylmercury) in foodstuffs. These plans generated 6,908 analyses in various matrices (fish products, livestock products, milk, game, poultry, rabbits and honey). Processing of the results showed a completion rate of 99.3% and a rate of non-compliance (with the regulatory maximum levels or national alert thresholds) ranging from 0.7% to 16% across all sectors, excluding the equine industry. The identified non-compliances were managed based on the identified risk. They also helped to maintain or strengthen the surveillance of certain analyte/matrix pairs, such as lead in game meat and cadmium in equine liver.
In general, the surveillance system in place has contributed to estimating consumer exposure to trace metals as well as to populating databases (methylmercury exploratory plan) for enhanced risk assessment. The analysis of the monitoring system was an opportunity to present prospects for improvement including the need to define more suitable sample targeting criteria that are easier to implement. Another area for improvement would be the implementation of a tool for improving the quality of data generated by monitoring and control plans.
Article The surveillance system for contaminants in the food chain managed by the DGAL: report on the 2014 plan campaign publié le 12/03/2018
The Directorate General for Food (DGAL) of the French Ministry of Agriculture, Agri-food and Forestry manages a surveillance system for contaminants in food and feed. The system is complex and involves many stakeholders interacting with one another. Its main objectives are to verify if products are safe and to monitor trends in contamination over time.
In 2014, 25 surveillance programmes were implemented, across the different food sectors all along the food chain. No less than 58,179 samples were collected and approximately 800,000 analytical results were produced. As in previous years, contamination levels in food and feed were low. Data were processed on the one hand by the authorities to implement immediate risk-mitigation measures and to
communicate about official actions, and on the other hand by the scientific community to conduct research work.
In 2014 again, when we look at the results, the surveillance system in place has shown evidence of effectiveness, despite many regulatory and methodological constraints, thanks to the strong commitment of the different stakeholders and the significant allocation of human and financial resources. However, a number of points could be improved to optimise the system and thus improve data quality and communication on the results.
Article Exposition des veaux de boucherie aux antibiotiques publié le 25/01/2018
La France est un acteur majeur de la production de veaux de boucherie en Europe, mais les usages des antibiotiques dans cette filière étaient jusqu’ici peu  documentés. Une étude transversale a été conduite en 2013-2014 sur 186 lots de veaux (93 exploitations) pour estimer l’exposition de ces animaux aux  antibiotiques. Un indicateur, le nombre de traitements antibiotiques par veau a été calculé sur la base des prescriptions des vétérinaires (produits, quantités, doses prescrits) et d’une estimation du poids des animaux au traitement. L’exposition aux antibiotiques était élevée avec en moyenne 8,6 traitements par veau durant les cinq à six mois d’engraissement. Parmi les familles d’antibiotiques utilisées, les tétracyclines étaient très majoritaires (en moyenne 4,3 traitements par veau), mais les polypeptides (colistine), macrolides et sulfamides étaient aussi très utilisés (en moyenne 1,6, 1,0 et 0,6 traitements par veau respectivement). Les traitements de démarrage étaient systématiques à l’arrivée des veaux dans les élevages et représentaient près d’un tiers des traitements. L’étude a mis en évidence une faible  variabilité d’usage entre les élevages indiquant que les leviers de réduction du recours aux antibiotiques relevaient davantage de démarches globales au sein de
la filière que de démarches individuelles.

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