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Article Bilan du programme de lutte contre Salmonella dans les troupeaux des espèces de Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2022 en France publié le 12/04/2024

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles en 2022 a montré une légère amélioration par rapport à 2021 de la situation épidémiologique des filières avicoles françaises vis-à-vis des salmonelles du groupe 1 (anciennement dénommées danger sanitaire 1), dans un contexte général de baisse de production. Les prévalences d’infection à une salmonelle du groupe 1 sont demeurées inférieures aux objectifs communautaires à tous les étages des filières dindes de chair et poulets de chair. En filière œufs de consommation, aucun foyer n’est recensé à l’étage reproduction, comme les années précédentes. En production, la prévalence d’infection redescend au-dessous du seuil de prévalence limite fixé à 2% si on ne considère que les foyers avec isolement direct d’une salmonelle du groupe 1. Si on intègre les foyers déclarés sur un lien épidémiologique sans isolement direct de salmonelle, la prévalence demeure au-dessus de 2%, comme en 2020 et 2021. 

Article Dispositif français de surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries zoonotiques et commensales isolées chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale publié le 07/03/2023

En France, la résistance aux antibiotiques chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale est mesurée chaque année à différents maillons de la chaîne alimentaire (élevage, abattoir, distribution, importation), grâce à un dispositif de surveillance active, continue et harmonisée au niveau européen. Pour la période 2021-2027, les obligations concernant cette surveillance sont décrites dans la décision d’exécution 2020/1729/UE.

Les antibiotiques inclus dans la surveillance comprennent des antibiotiques utilisés en médecine vétérinaire et/ou en médecine humaine, dont certains d’importance critique pour la santé humaine. Les bactéries entrant dans ce dispositif de surveillance comprennent certains agents zoonotiques constituant un risque pour la santé publique (Salmonella spp., Campylobacter coli et Campylobacter jejuni) et certains commensaux, reconnus comme réservoirs de gènes de résistance (Escherichia coli). 

Le suivi temporel des résistances obtenu grâce à ce dispositif permet de mesurer l’impact des actions nationales mises en place pour réduire l’antibiorésistance en santé animale afin de protéger la santé humaine. 

Article Évaluation des risques chimiques liés à l’alimentation tout au long de la vie publié le 13/04/2022

Apportées par des activités anthropiques ou naturellement présentes dans l’environnement, de nombreuses substances chimiques contaminent nos aliments. Afin d’évaluer le risque chronique associé à l’ingestion de ces substances, nous proposons une approche innovante permettant d’estimer des trajectoires d’exposition vie-entière à un contaminant chimique à l’échelle individuelle. Cette méthode permet de considérer l’évolution des comportements de consommation au cours de la vie, les variations des contaminations alimentaires au cours des décennies, mais aussi la potentielle accumulation vie-entière des substances dans l’organisme. Trois exemples contrastés de dangers chimiques ont été retenus : le cadmium, les polychlorobiphényles et le bisphénol A. Nous présentons ici quelques résultats d’évaluation des risques sanitaires pour ces trois substances retrouvées dans de nombreux aliments mais présentant des propriétés physico-chimiques différentes. La méthodologie développée dans ces travaux permettra de prédire les risques sanitaires associés à la présence de substances chimiques dans les aliments, en fonction du profil sociodémographique vie-entière des individus.

Article [MRE] Bilan de la surveillance réglementée de l’IBR en France entre 2018 et 2020: reconnaissance européenne du programme d’éradication, évaluation des coûts et travaux du laboratoire national de référence publié le 27/12/2021

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie virale, provoquée par l’herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme principalement respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique et la maladie présente un enjeu essentiellement commercial pour le marché national, européen et international. Le renforcement de la lutte contre cette maladie depuis 2016 s’est traduit par une baisse de la prévalence nationale de 4 % à 2,5 %, et de l’incidence de 0,54 % à 0,35 % à l’échelle des cheptels, durant la période 2018 à 2020. La proportion de cheptels sous appellation « indemne d’IBR » a atteint 91,5 % au 30 juin 2020. Ces résultats ont permis d’obtenir la reconnaissance du programme français de lutte par la Commission européenne. Les élevages français bénéficient, d’une part, de garanties additionnelles pour l’introduction d’animaux depuis des Etats membres sans programme reconnu et, d’autre part, d’allègement des garanties aux échanges intra-Union Européenne pour États membres.

Article [MRE] Bilan de la surveillance de l’influenza aviaire en France en 2018 et 2019 publié le 27/12/2021

En 2018 et 2019, la France est demeurée indemne d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IA HP) dans les élevages de volailles domestiques. Cependant, des foyers d’IA Faiblement Pathogène (IA FP) de sous-type H5 (26 en 2018 et 1 en 2019) ou H7 (1 en 2018) sont régulièrement détectés par la surveillance programmée et par la surveillance événementielle, essentiellement en élevages de palmipèdes. Trois foyers d’IA FP non réglementée de sous type H3N1 ont aussi été observés dans des élevages de galliformes dans le Nord en 2019 en relation avec une épizootie en Belgique. Dans l’avifaune sauvage, un cas d’IA FP IA FP A(H5N2) a été détecté en 2018. L’ensemble de ces résultats montre l’existence constante d’un risque IA sur le territoire, justifiant le maintien d’une vigilance continue afin de pouvoir détecter le plus rapidement possible l’apparition de foyers et d’identifier les souches responsables.

Article Caméra thermique à infrarouge, un nouvel outil apicole pour détecter les mortalités hivernales? publié le 15/12/2021

Au cours de l’hiver, les colonies sont capables de maintenir une température quasi-constante et relativement élevée au sein de l’essaim, ce qui leur permet de survivre pendant la saison froide. A cause des faibles températures extérieures, les apiculteurs n’ont pas la possibilité d’observer et de surveiller leurs abeilles car l’ouverture des ruches causerait un choc thermique important et dangereux. Les apiculteurs se trouvent alors contraints de constater les pertes hivernales uniquement au printemps, lors de la reprise d’activité des colonies. Afin d’améliorer la détection précoce de ces mortalités de façon non-intrusive, nous avons examiné le potentiel des caméras thermiques à infrarouges comme nouvel outil apicole. Les premiers résultats suggèrent qu’elles pourraient être utiles pour suivre la survie des colonies.

Article [MRE] Bilan de la surveillance des encéphalopathies spongiformes des petits ruminants de 2016 à 2019 publié le 13/12/2021

La surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez les petits ruminants en France se compose d'une surveillance programmée (alignée sur les exigences européennes au 1er janvier 2016), une surveillance événementielle, le contrôle sanitaire officiel (CSO) et la police sanitaire (APMS). Entre 2016 et 2019, 29 cas de tremblante atypique et sept cas de tremblante classique ont été identifiés chez les ovins et caprins. Parmi eux, 26 cas de tremblante atypique et un cas de tremblante classique ont été détectés dans le cadre de la surveillance programmée à l’abattoir et à l’équarrissage. Deux cas de tremblante classique ont été détectés par la surveillance évènementielle et deux cas de tremblante atypique via le CSO. La police sanitaire a permis de détecter un cas atypique et quatre cas classiques. Le bilan de la surveillance programmée continue de montrer un maintien à un bas niveau de la tremblante classique et atypique chez les petits ruminants.

Article [MRE] Bilan du programme de lutte contre Salmonella dans les troupeaux des espèces Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2019 publié le 15/10/2021

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles en 2019 a montré que la France a répondu aux objectifs de prévalence fixés par l’UE dans toutes les filières avicoles surveillées. Les foyers à salmonelles classées dangers sanitaires de première catégorie sont restés sporadiques aux étages de sélection et multiplication. En filière Gallus gallus œufs de consommation, le nombre de foyers à Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium est en augmentation (+ 45 %) par rapport à 2018. En filières Meleagris gallopavo et Gallus gallus chair de production, la prévalence des sérovars réglementés demeure stable depuis 2010 mais S. Typhimurium variant 1,4,[5],12:i:- devient aussi fréquent que S. Enteritidis ou S. Typhimurium, et même dominant en production de dindes de chair. 

Article Contextes sanitaire et économique en médecine vétérinaire et utilisation d'antibiotiques en France en 2020 publié le 08/10/2021

Une enquête web a été mise en place auprès des praticiens vétérinaires en France. En se référant à leur propre pratique, les 467 vétérinaires ayant participé ont considéré l’évolution de leurs prescriptions d’antibiotiques en 2020 par rapport à 2019, ainsi que l’évolution de l’incidence de certaines maladies par espèce animale. Les prescriptions d’antibiotiques ont été majoritairement considérées comme stables ou en diminution, alors que les recours aux vaccins et aux alternatives aux antibiotiques ont été majoritairement perçus comme étant en augmentation ou stables. Plusieurs facteurs pouvant expliquer des évolutions d’usage des antibiotiques ont été identifiés : conditions météorologiques, épidémies, ruptures d’approvisionnement de médicaments, développement de cahiers des charges « Sans Antibiotique » …

Les informations recueillies dans cette enquête permettront notamment de mieux interpréter certaines évolutions observées dans le suivi national des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques. Connaître les facteurs susceptibles d’influencer l’usage des antibiotiques prescrits par les vétérinaires dans les différentes filières animales en France apporte des éléments utiles dans la lutte contre l’antibiorésistance.

Article [MRE] Analyse descriptive de la situation sanitaire de la tuberculose à Mycobacterium bovis en région nouvelle-aquitaine en 2018 publié le 29/06/2021

L’année 2018 en Nouvelle-Aquitaine a été marquée par un record du nombre de foyers de tuberculose à M. bovis en élevage bovin avec 98 foyers déclarés, ce qui représente 80 % des foyers français. De plus, 91 blaireaux ont été détectés infectés, ainsi que 36 sangliers lors de la campagne cynégétique de 2017-2018, ce qui constitue, là aussi, l’essentiel des cas français (94.%). L’augmentation du nombre de foyers détectés et leur diffusion géographique témoignent d’une situation sanitaire qui semble se dégrader. Le renforcement des mesures de surveillance opéré à partir de la campagne de prophylaxie 2017-2018 pourrait également expliquer en partie cette augmentation. Face à ce constat, il semble indispensable de poursuivre et de renforcer les efforts déjà engagés en matière de prévention, de surveillance et de lutte.

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