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Article Bilan de la surveillance de la brucellose bovine en France en 2022 et 2023 publié le 13/11/2024

La surveillance de la brucellose bovine repose, en France, sur des dispositifs de surveillance évènementielle (basée sur la déclaration des avortements), de surveillance programmée (par dépistage sérologique) et de police sanitaire. En 2022 et 2023, les résultats de la surveillance ont confirmé le statut indemne du pays. Face au risque de réintroduction ou d’émergence de nouveaux foyers suite à la contamination par la faune sauvage, il est important de maintenir la vigilance sur le terrain, et notamment la déclaration des avortements. Depuis 2022 l’arrêt de la commercialisation de la brucelline a conduit à un nouveau protocole de confirmation des cas suspects.

Article Évaluation du Plan de Surveillance des Oléoprotéagineux (PSO) par la méthode OASIS publié le 04/09/2024

Le plan de surveillance des oléoprotéagineux (PSO), instauré en 2005 et coordonné par Terres Inovia, l’ITERG et Terres Univia, vise à garantir la sécurité sanitaire des oléoprotéagineux en permettant le partage d'informations au sein de la filière. Il repose sur une adhésion gratuite et volontaire des entreprises du secteur qui choisissent de mutualiser leurs données d’autocontrôles. Dans le cadre des travaux d’optimisation de la surveillance du cadmium en France, mené par le groupe « Cadmium » de la Plateforme de Surveillance de la Chaîne Alimentaire (SCA), le PSO s’est porté volontaire en 2022 pour mener une évaluation approfondie de son fonctionnement à l’aide de l’outil OASIS. Les résultats soulignent avant tout l’intérêt des partenaires pour le PSO qui répond pleinement à leurs attentes grâce à une diffusion régulière de l’information. Il permet d’obtenir un bilan élargi de la qualité sanitaire des oléoprotéagineux, facilite les échanges entre l’amont et l’aval et contribue à l’harmonisation des pratiques de surveillance. Des améliorations sont suggérées, notamment pour encourager la participation des entreprises de secteurs encore peu couverts et rendre le dispositif plus visible auprès des acteurs de la filière. Les recommandations formulées pourront être utiles à d’autres dispositifs de surveillance et ouvrir la voie à de futures évaluations OASIS portant sur la surveillance des contaminants chimiques dans l’alimentation.

Article [MRE] Bilan de la surveillance des maladies réglementées et des troubles de santé de l’Abeille mellifère domestique Apis mellifera de 2017 à 2019 publié le 27/12/2021

Sur la période 2017-2019, l’État a mis en œuvre ou subventionné différents dispositifs et systèmes de surveillance chez les abeilles mellifères domestiques (Apis mellifera) :

- Des dispositifs de surveillance de dangers sanitaires biotiques règlementés. Quatre dangers sanitaires étaient classés en dangers sanitaires de 1ère catégorie pendant cette période : Paenibacillus larvae (agent de la loque américaine), Nosema apis (agent de la nosémose), Tropilaelaps spp. (agent de la tropilaelose), Aethina tumida (le petit coléoptère des ruches) et deux en 2e catégorie : Vespa velutina var. nigrithorax (frelon asiatique à pattes jaunes) et Varroa destructor (agent de la varroose). Les résultats de ces dispositifs de 2017 à 2019 ont confirmé l’absence des deux agents exotiques, Tropilaelaps spp. et A. tumida sur le territoire national, la présence enzootique de la loque américaine et de V. destructor, la détection de ce parasite sur l’île de La Réunion et la progression de l’aire de répartition du frelon asiatique à pattes jaunes (six nouveaux départements colonisés). Aucun foyer de nosémose à N. apis n’a été confirmé pendant cette période.

- Un dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës d'abeilles adultes avec suspicion d'intoxication géré par l’Etat, révisé en 2018.

- L’Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère (OMAA) créé en 2017 et une enquête nationale de mortalité hivernale des colonies d’abeilles (ENMHA) lancée en 2018.

Sur cette période, ces différents dispositifs, l’Observatoire et l’Enquête se sont appuyés pour la plupart sur l’expertise de groupes de travail dédiés de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA).

Article [SSA] Le système de surveillance des contaminants dans la chaîne alimentaire piloté par la DGAL: bilan des campagnes 2017 à 2019 des plans de surveillance et de contrôle publié le 07/12/2021

La direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pilote un système de surveillance de la contamination des productions alimentaires. Son objectif principal est de vérifier la conformité sanitaire des productions et de suivre les niveaux de contamination dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux.

Le taux de réalisation des prélèvements prévisionnels s’échelonne entre 80 et 100 % et est fréquemment supérieur à 95 %. De 2017 à 2019, environ 60 000 à 70 000 prélèvements annuels ont été effectués dans toutes les filières, aux différentes étapes de la chaîne alimentaire et plus d’un million de résultats d’analyses ont été produits.

Les résultats de ces trois années de campagne marquent une relative stabilité de la situation sanitaire française. Les taux de contamination (généralement < 1 %) et les taux de non-conformités observés vis-à-vis des seuils réglementaires s’inscrivent dans la continuité des années précédentes. Cependant, certains couples contaminant/matrice prélevés présentaient des taux de non-conformités plus élevés, tels que certains contaminants biologiques dans les produits de la pêche, les coquillages et les viandes de volaille, des métaux lourds dans les viandes de gibiers sauvages, abats d’équins, produits de la pêche et des produits phytopharmaceutiques dans les végétaux.

En partenariat avec l’Anses, la DGAL déploie depuis 2018 une application informatique, dénommée Qualiplan, pour améliorer la qualité des données collectées dans le cadre de ces plans. La pleine utilisation de cet outil est attendue à compter de 2020 pour les plans qui y sont intégrés. 

Article [MRE] Surveillance de la tuberculose due à Mycobacterium bovis en France métropolitaine en 2018: résultats et indicateurs de fonctionnement publié le 04/02/2021
La France est officiellement indemne de tuberculose bovine due à Mycobacterium bovis, cependant des foyers en élevage ainsi que des animaux sauvages infectés sont régulièrement détectés. L’appréciation de la situation sanitaire nationale vis-à-vis de la tuberculose bovine repose sur deux dispositifs complémentaires dédiés à la surveillance des élevages bovins et des espèces sauvages sensibles (Sylvatub).
En 2018, 123 foyers bovins et 83 blaireaux ont été détectés infectés, ainsi que 40 sangliers lors de la campagne de chasse de 2017-2018. En 2018, le taux d’incidence apparent était de 0,07 % des troupeaux bovins, en augmentation par rapport à 2017 (0,05 %). Cette augmentation est vraisemblablement le reflet de l’effort de surveillance effectué en 2018 par les différents acteurs des deux dispositifs. En effet, l’apparente détérioration progressive de la situation sanitaire de certaines zones d’enzootie, en particulier dans le Sud-Ouest de la France, a encouragé la mise en oeuvre de mesures renforçant la surveillance.
Si cette infection reste rare, l’analyse conjointe des résultats de surveillance et du fonctionnement de la surveillance souligne l’importance de maintenir les efforts de surveillance sur l’ensemble du territoire métropolitain. Ces efforts ont pour objectif d’identifier et de contenir les zones connues d’enzootie ou encore de diminuer l’apparition de foyers isolés.
Article [MRE] Bilan de la surveillance de l’Influenza aviaire et de la maladie de Newcastle en France en 2016 publié le 09/12/2020

La France a perdu le statut indemne vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement et faiblement pathogène (IA HP et FP) au sens du code sanitaire de l’OIE en novembre 2015 suite à une épizootie d’IA HP et FP H5 qui a affecté 93 élevages de volailles jusqu’en avril 2016. Cette première épizootie a entraîné un plan d’assainissement par vide sanitaire de la filière palmipède gras du Sud-Ouest, accompagné d’un renforcement de la surveillance programmée pour contrôler l’efficacité des mesures de lutte. Une seconde épizootie, due à un virus IAHP H5N8 introduit en Europe par des oiseaux sauvages migrateurs, est survenue dans le sud-ouest de la France à partir de novembre 2016. Contrairement à la première épizootie, cette seconde crise a aussi affecté la faune sauvage, comme l’a montré la surveillance événementielle renforcée. Ces deux épisodes épizootiques successifs ont confirmé l’importance de la surveillance événementielle pour la détection précoce des foyers sauvages et domestiques et le rôle clé de la surveillance programmée en élevage dans le contrôle des mesures de lutte mises en place. Les résultats 2016 de la surveillance événementielle de la maladie de Newcastle/ paramyxovirose du pigeon montrent que les virus APMV1 virulents continuent de circuler sur un mode enzootique dans la faune sauvage et chez les Colombiformes domestiques, rappelant l’importance de la vaccination chez ces oiseaux comme outil de maîtrise de la maladie.

Article [MRE] Maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky en France continentale et sur l’Île de la Réunion en 2016 publié le 09/12/2020

Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et événementielle de la maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages en France continentale et dans l’île de la Réunion en 2016. Les cinq suspicions sérologiques relevées durant l’année et l’unique suspicion clinique ont toutes été infirmées. Ces résultats favorables ont permis le maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky de la France continentale et sur l’île de la Réunion en 2016. Cependant, bien qu'aucun cas de maladie d'Aujeszky n'ait été identifié en 2016 chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages, le maintien de la vigilance de l’ensemble des acteurs reste une priorité, notamment en raison de la circulation du virus dans les populations de sangliers sauvages.

Article [MRE] Bilan de la surveillance des maladies règlementées et troubles de l’abeille mellifère Apis mellifera pour l’année 2016 publié le 09/12/2020

L’État met en œuvre ou subventionne deux catégories de dispositifs de surveillance chez l’Abeille domestique Apis mellifera :

– des dispositifs de surveillance de dangers sanitaires catégorisés de l’abeille tels que Paenibacillus larvae (agent de la loque américaine), Nosema apis (agent de la nosémose), Tropilaelaps spp. (agent de la tropilaelose), Aethina tumida (petit coléoptère des ruches), Vespa velutina (frelon à pattes jaunes) et Varroa destructor (agent de la varroose). Les résultats de ces dispositifs pour l’année 2016 confirment l’absence de Tropilaelaps spp. et d’A. tumida sur le territoire national, la présence enzootique de la loque américaine et de V. destructor (excepté sur certaines îles) et la progression de l’aire de répartition du frelon asiatique (onze nouveaux départements colonisés). La prévalence de la nosémose à N. apis reste faible puisque aucun foyer n’a été confirmé en 2016.

– un dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës.

Afin de renforcer la surveillance sanitaire apicole, plusieurs dispositifs sont en cours d’élaboration dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale. Il s’agit de dispositifs de surveillance programmée concernant V. destructor et A. tumida, et d’un dispositif de surveillance syndromique : l’Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA). Le déploiement de ce dernier dispositif a été mis en œuvre à titre expérimental à partir de 2017 dans plusieurs régions pilotes.

Article [MRE] Bilan d’exécution du programme de lutte contre salmonella dans les troupeaux des espèces Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2015-2018 publié le 07/07/2020

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles sur la période 2015-2018 a montré que la France a répondu aux objectifs de prévalence fixés par l’UE dans toutes les filières sur cette période. Le nombre de foyers à salmonelles classées dangers sanitaires de première catégorie est resté relativement stable par rapport aux années précédentes (période 2011-2014) aux étages de sélection et de multiplication, malgré plusieurs cas de contamination d’origine commune (via l’aliment pour volailles notamment). En filière Gallus gallus œufs de consommation, les foyers étaient également stables par rapport aux années précédentes (période 2011-2014) à l’étage de production, et quasi-absents aux étages de sélection et de multiplication. La comparaison du nombre de suspicions et foyers avant et après la publication de l’arrêté du 1er août 2018 a montré une nette diminution du recours à l’échantillonnage de confirmation en filière Gallus gallus œufs de consommation. En filières Meleagris gallopavo et Gallus gallus chair de production, on note une diminution du nombre de foyers à S. Enteritidis sur 2015-2018, en parallèle d’une augmentation du nombre de foyers à S. Typhimurium variant 1,4,[5],12:i:-. Le nombre de foyers à S. Typhimurium en filières Meleagris gallopavo et Gallus gallus chair de production a diminué en France métropolitaine, alors qu’il a augmenté à La Réunion. L’utilisation de techniques moléculaires de caractérisation des souches bactériennes vient en appui aux enquêtes épidémiologiques et contribue à renforcer le dispositif sanitaire national.

Article LA PLATEFORME SCA: UN OUTIL AU SERVICE DE LA SURVEILLANCE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE publié le 12/06/2019

La surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire est nécessaire pour fournir des informations et des analyses fiables sur la situation et l'évolution d'une contamination, chimique, physique ou biologique, à un ou plusieurs stades de la chaîne alimentaire. La convention cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (Plateforme SCA) a été signée en juillet 2018 par ses quatorze membres publics et privés. Cet article présente les objectifs de la Plateforme SCA, son périmètre et son organisation. Il fait une revue des travaux en cours au sein de la Plateforme SCA et présente la coordination mise en œuvre avec les deux autres plateformes d'épidémiosurveillance en santé animale et en santé végétale.

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