ANSES - Le Magazine

Sont abordées la brucellose et la tuberculose, deux maladies historiquement présentes en France, mais pour lesquelles la situation sanitaire est désormais favorable à très favorable. L’évolution de la surveillance de la brucellose, pour laquelle la France est désormais indemne en élevages de ruminants, a tout intérêt à se baser sur des estimations des coûts de cette surveillance, et tenir compte des nouveaux outils disponibles, tels que la surveillance syndromique basée sur le suivi d’indicateurs non spécifiques. En matière de tuberculose, et malgré la situation sanitaire globalement favorable, l’un des enjeux est de maintenir une vigilance des acteurs. Il s’agit en particulier de contrecarrer certaines idées reçues ou éviter des adaptations du protocole au niveau local qui conduiraient à réduire la sensibilité du dispositif.

En parallèle, la surveillance est cruciale pour détecter et suivre de nouvelles introductions de maladies exotiques, des émergences, ou des ré-émergences. De nouveaux outils de diagnostic, tels que le séquençage à haut débit, peuvent s’avérer pertinents. Mais la surveillance permet également parfois de souligner l’épidémiologie complexe de ces maladies (comme Aethina tumida en Italie ou la maladie à virus Ebola en Afrique), les limites des mesures vaccinales mises en oeuvre (la FCO en France ou la fièvre aphteuse au Maroc), et la difficulté de prendre en compte les comportements individuels dans la surveillance de la rage canine.

Bonne lecture.

Le comité de rédaction