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Article PERCEPTIONS ET ACCEPTABILITE DU DISPOSITIF DE SURVEILLANCE DE LA TUBERCULOSE BOVINE DANS LA FAUNE SAUVAGE EN FRANCE (SYLVATUB) publié le 04/19/2019

En France, le dispositif Sylvatub de surveillance de la tuberculose bovine (TB) dans la faune sauvage a été mis en place en 2011 chez les sangliers, cerfs, chevreuils et blaireaux. Il repose sur des activités de surveillance événementielle et programmée, contraintes par des difficultés pratiques et réglementaires. Pour mieux comprendre les motivations et les contraintes de la participation au dispositif, une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été conduite auprès de plusieurs catégories d’acteurs (collecteurs, animateurs locaux, gestionnaires), dans des départements à différents niveaux de risque. Les résultats ont montré que tous les acteurs interrogés considèrent Sylvatub comme utile, et ont permis d’identifier des facteurs de motivation (utilité, soutien au monde agricole, activité de loisirs) ainsi que des contraintes (pratiques, économiques, réglementaires et relationnelles) qui pourraient constituer un frein à leur engagement dans le dispositif. Pour maintenir l’implication des acteurs dans le dispositif, il semble important de renforcer la reconnaissance du travail effectué par les acteurs cynégétiques (chasseurs, piégeurs…), et de développer la communication sur les résultats de la surveillance et entre les catégories d’acteurs (monde agricole et monde cynégétique notamment).

Article Situation de la FCO à sérotype 4 (FCO-4) en Corse au 20 mars 2018 publié le 06/29/2018

Après la première confirmation de la présence du sérotype 4 du virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO-4) en Corse en décembre 2016, 263 foyers de FCO-4 ont été confirmés à la date du 20 mars 2018 dont 122 en Corse-du-Sud et 141 en Haute-Corse. Au total, 208 foyers ont été détectés chez les bovins, 52 chez les ovins et trois chez les caprins. Sur ces 263 foyers, 206 ont été détectés dans le cadre de la surveillance programmée chez les bovins, 56 dans le cadre de la surveillance événementielle et un dans le cadre de la surveillance des mouvements d’animaux. Après une augmentation importante du nombre de foyers entre juin et septembre 2017, notamment de foyers cliniques, une diminution du nombre de foyers a été observée depuis novembre. Des valeurs de Ct de Rt-PCR plus faibles ont également été observées entre juin et septembre 2017 correspondant à une période d’activité maximale des vecteurs et une plus forte circulation du virus. Le pic de foyers observé en novembre correspond à un report de certains prélèvements de surveillance d’octobre 2017 en novembre 2017. La proportion d’animaux positifs dans les différents programmes de surveillance a nettement baissé depuis novembre, et aucun foyer clinique n’a été détecté depuis décembre 2017, confirmant la moindre circulation du virus depuis la fin de l’année 2017.

Article Évolution de la situation épidémiologique de la fièvre catarrhale ovine en Europe de 2014 à 2017 publié le 06/29/2018

Depuis 2014, de nombreux foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) sont déclarés en Europe chaque année, principalement de sérotype 4, mais aussi de sérotype 1 (Italie, Croatie, Espagne, Portugal) et de sérotype 8 (France, Chypre, Suisse). On observe une diminution du nombre de foyers de FCO-1 depuis 2014, ainsi qu’une augmentation du nombre de foyers de FCO-4 et, depuis 2015, de FCO-8. L’année 2017 a été marquée par une importante épizootie de sérotype 4 qui a frappé la Sardaigne et la Corse de fin juin à décembre 2017 et l’introduction de ce sérotype 4 en France continentale. Le sérotype 2 a été identifié en Italie en 2014, le sérotype 3 a été détecté pour la première fois en Europe en Sicile en 2017, et le sérotype 16 a été signalé à Chypre en 2014, puis en Grèce et en Turquie à partir de septembre 2017. La situation épidémiologique de la FCO en Europe est donc complexe et le maintien d’un niveau de vigilance élevé est nécessaire car le changement climatique, l’évolution des aires de distribution des insectes vecteurs et les mouvements d’animaux constituent des facteurs de risque d’introduction de nouveaux sérotypes en Europe.

Article Fièvre catarrhale ovine à sérotype 4 en France continentale: bilan de situation au 21 février 2018 publié le 06/29/2018
Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine à sérotype 4 (FCO-4) a été confirmé chez un veau le 6 novembre 2017 en Haute-Savoie. Conformément à la réglementation européenne, un périmètre interdit et des zones de protection et de surveillance ont été mis en place autour de ce foyer. Des mesures ont été prises dans ces différentes zones ainsi que dans l’exploitation d’origine et l’exploitation ayant hébergé le veau. Des enquêtes ont été conduites dans les exploitations en lien épidémiologique avec les foyers et les périmètres interdits en place autour de ces foyers : 8 731 animaux ont été identifiés dans 65 départements. Le faible nombre de foyers détectés initialement et l’identification comme source probable d’introduction du virus dans ce département des bovins infectés en provenance de Corse,  suggéraient de bonnes chances de maîtrise et d’éradication de l’infection. Cependant, la mise en évidence d’une diffusion secondaire de l’infection dans d’autres départements a conduit à un changement de
stratégie fin 2017/début 2018 conduisant à l’extension de la zone réglementée à l’ensemble de la France. À la date du 21 février 2018, 94 foyers de FCO-4 avaient été détectés dans huit départements. Aucun foyer n’a été détecté à ce stade en France continentale par la surveillance clinique. Néanmoins, cette surveillance événementielle reste indispensable afin de suivre les évolutions possibles de la circulation virale et de l’impact clinique à la reprise de l’activité vectorielle.
Article Usages et pratiques en antibiothérapie en élevage bovin laitier et allaitant: étude descriptive dans la Loire et le Puy-de-Dôme publié le 06/29/2018
L’antibiorésistance est une préoccupation majeure à travers le monde. En France, deux plans nationaux successifs ont contribué depuis 2011 à une diminution conséquente de l’utilisation des antibiotiques et les chartes de bonnes pratiques visant une amélioration des pratiques en antibiothérapie dans l’ensemble des filières animales sont nombreuses. L’identification et le suivi des pratiques des éleveurs et des vétérinaires sont nécessaires à l’adaptation des recommandations.
Une enquête a été menée auprès d’éleveurs de bovins laitiers et allaitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2016, afin de dresser le tableau de leurs principales pratiques et attitudes en antibiothérapie. Des profils d’éleveurs ont été définis suite à l’analyse des résultats de l’enquête. Les éleveurs laitiers étaient plus nombreux que les éleveurs allaitants à prendre des initiatives de traitement antibiotique et ils en prenaient plus fréquemment mais concernant des contextes pathologiques moins variés. Les éleveurs laitiers avaient également plus tendance que les éleveurs allaitants à se détacher des recommandations du vétérinaire ou du protocole de soins. Cependant, quel que soit le type de production, seule une minorité d’éleveurs avait un profil « interventionniste », c’est-à-dire essayant de comprendre la démarche du vétérinaire pour la reproduire en automédication (en ajustant ou non la posologie).
Article Estimation de l’utilisation des antibiotiques par les éleveurs de bovins laitiers et allaitants: enquête de terrain basée sur les documents d’élevage publié le 06/29/2018
En France depuis 2011, deux plans nationaux successifs ont été mis en place afin de réduire les risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire. Pour orienter les recommandations et évaluer les effets des mesures prises, le suivi de l’utilisation des antibiotiques est nécessaire.
Une enquête a été réalisée en 2015 auprès de 22 éleveurs de bovins pour quantifier les usages des antibiotiques à partir des documents d’élevage. Le nombre moyen de traitements par animal et par an a été calculé pour chaque élevage selon le type de production (laitier ou allaitant), la classe d’âge des animaux (jeunes ou adultes), la voie d’administration et la famille d’antibiotiques utilisée.
Les élevages laitiers étaient de plus gros utilisateurs d’antibiotiques que les allaitants (médiane de 2,93 traitements par bovin adulte laitier contre 0,51 traitement par adulte allaitant). Cette différence était principalement due à une utilisation plus importante des traitements intra-mammaires chez les adultes (médiane de 2,60 traitements par vache laitière contre 0,02 par vache allaitante). Les familles les plus utilisées par voie parentérale chez les adultes étaient les aminoglycosides, les pénicillines et les tétracyclines. Toutes voies d’administration confondues, les jeunes animaux étaient peu traités, et de manière comparable dans les deux types de production (médiane de 0,17 traitement par jeune bovin allaitant et 0,22 par jeune bovin laitier).
Article REPARTITION GEOGRAPHIQUE ET DISTRIBUTION TEMPORELLE DE LA CIRCULATION DU VIRUS SCHMALLENBERG EN FRANCE EN 2016 publié le 06/20/2018

En France, la surveillance événementielle des formes congénitales de l’infection par le virus Schmallenberg (SBV) est réalisée depuis janvier 2012 dans le cadre de la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA). Depuis 2015, le dispositif de surveillance s’appuie sur un réseau de vétérinaires sentinelles dans l’objectif d’identifier une éventuelle augmentation massive de survenue de cas cliniques congénitaux sur le territoire métropolitain. Durant la saison de surveillance 2016-2017 (de septembre 2016 à août 2017, en lien avec la saison vectorielle 2016) des formes congénitales de SBV (syndrome arthrogrypose-hydranencéphalie chez des avortons et nouveaux nés bovins, ovins et caprins) ont été observées dans 180 élevages (72 élevages bovins, 102 élevages ovins et 6 élevages caprins) sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le nombre d’élevages cliniquement atteints est trois fois supérieur à celui de la saison de surveillance 2015-2016. Cette recrudescence est très probablement liée à la circulation du SBV à bas bruit de 2013 à 2016 sur notre territoire, et au renouvellement des populations de ruminants entraînant une augmentation de la proportion d’animaux naïfs au début de la saison vectorielle 2016.

Article Programmed surveillance of Salmonella spp. contamination of fresh poultry meat at slaughterhouse and the antimicrobial resistance of strains isolated in 2014 publié le 03/12/2018
Programmed surveillance of Salmonella spp. contamination of fresh poultry meat at slaughterhouse and the antimicrobial resistance of strains isolated in 2014. In 2014, implementing Decision  013/652/EU on the surveillance and reporting of antimicrobial resistance in zoonotic and commensal bacteria, the Directorate General for Food (DGAL) organised a surveillance programme on poultry carcass contamination by Salmonella spp. at slaughterhouse. The antimicrobial resistance of these Salmonella isolates was also assessed. In order to produce data representative of the slaughtered volume nationwide, only certified poultry slaughterhouses were targeted in mainland and overseas France. Contamination by Salmonella spp. was on average greater than 10%. Turkey carcasses displayed
higher contamination rates than chicken carcasses. The most commonly observed serovars were not those regulated  in fresh poultry meat. Therefore, non-compliance rates remained very low, at around 1%. The resistance profiles observed rarely involved critically important antibiotics for human health. Multi-drug resistance appeared to be quite rare in chickens, while it was more frequent in turkeys. This
programme is designed to be reproduced every other year in order to provide temporal trends as well as comparable data at European level.
Article Surveillance of shigatoxin-producing E. coli (VTEC) in refrigerated fresh minced beef on the French market in 2015 publié le 03/12/2018
Shigatoxin-producing Escherichia coli (VTEC) are considered as major pathogens causing severe and sometimes lethal  infections in humans. Although more than 200 serotypes have been reported, only seven of them have been consistently associated with severe cases. Transmission of VTEC to humans occurs mainly through consumption of undercooked minced beef contaminated by animal faeces.
Although there are no statutory criteria, meat containing one of these strains is considered as harmful to health. Thus, the surveillance plan conducted in 2015 aimed to assess, for fresh minced beef on the French market, the rate of contamination by VTEC identified as a higher risk in order to assess consumer exposure.
The results obtained confirm that the contamination rate for meat was low (0.3%; 95CI [0.01-1.9]) and similar to those obtained previously, suggesting that the risk of human exposure via the consumption of minced beef in France remains limited. The only strain isolated was an O103:H2 VTEC strain showing genetic markers of greater virulence.
The Directorate General for Food will continue to monitor VTEC contamination in beef collected on the market in 2016.
Article Report on Trichinella spp. monitoring in meat publié le 03/12/2018
Trichinella is a foodborne zoonotic parasitic nematode. The infective muscle larvae of the parasite enter the muscle cells of the host. Infection of humans or animals occurs through the consumption of raw or undercooked meat. Trichinella spp. is a major parasite of pigs, carnivores and omnivores. The parasite circulates in wildlife and can thus infect domestic animals in contact mainly with contaminated  animals’ carcasses. Meat inspection at the slaughterhouse is mandatory under international and European regulations, as is the inspection of all game animals intended for human consumption. In cases of private consumption, testing for larvae in meat is recommended. During the 1975-1999 period, human trichinellosis outbreaks occurred in France and led to the implementation of a monitoring system including the training of technicians from routine laboratories, standardisation and harmonisation of the network with the  gold standard reference method of artificial digestion, as well as the establishment of a quality assurance programme with ring trials, the certification of routine laboratories by the Ministry of Agriculture, and laboratory accreditation. As a consequence, since 1999 the autochthonous cases of
human contamination have been linked to consumption of meat that is not controlled by the veterinary services. The implemented system can thus be considered as effective in protecting consumers from Trichinella infections.

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