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Article Le virus de la Fièvre Catarrhale Ovine de sérotype 4 (FCO-4) circule-t-il toujours en France continentale? publié le 11/25/2025

La France a été infectée par le sérotype 4 de la FCO pour la première fois en 2003 en Corse et en 2017 en Haute-Savoie à la suite de l’importation d’animaux infectés en provenance de Corse. Comme le témoigne la surveillance, les cas cliniques et les analyses de laboratoire, le virus continue de circuler activement en Corse, alors que sa présence en France continentale est largement questionnée. En effet, l’absence de cas cliniques, le non isolement du virus ainsi que les résultats de PCR depuis 2019 (très faibles charges virales) suggèrent fortement que ce sérotype ne circule plus en France continentale.

Article Bilan 2024 de la surveillance des encéphalopathies spongiformes des petits ruminants en France: aucun cas de tremblante classique détecté et quatre cas de tremblante atypique publié le 10/16/2025

En France, la surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez les petits ruminants est constituée d'une surveillance programmée (alignée sur les exigences européennes au 1er janvier 2016), d’une surveillance événementielle, du contrôle sanitaire officiel (CSO) et de la police sanitaire. En 2024, quatre cas de tremblante atypique et aucun cas de tremblante classique ont été identifiés chez les ovins et caprins. Tous les cas ont été détectés via la surveillance programmée (abattoir et équarrissage). Le bilan de la surveillance programmée continue de montrer un maintien à un bas niveau de la tremblante atypique chez les petits ruminants en France. Le dernier cas de tremblante classique détecté remonte à 2018 (caprins).

Article Influenza aviaire hautement pathogène en France Bilan de la saison 2022-2023 publié le 01/07/2025

La saison 2022-2023 a été marquée une nouvelle fois par une épizootie majeure liée au sous type H5N1 de clade 2.3.4.4.b, avec 396 foyers déclarés en élevages sur la période. Elle a tout particulièrement affecté les populations d’oiseaux sauvages, notamment certaines espèces de laridés vivant en colonies qui ont été touchées sur leur zone de nidification. Un autre élément marquant de cet épisode réside dans l’absence d’intersaison habituellement observée pour cette maladie, avec la détection de cas d’IAHP toute l’année. Ce constat observé au cours de l’été 2021 se confirme, notamment dans la faune sauvage de manière concomitante avec l’observation de foyers sporadiques en élevage. Pour la première fois en France des cas ont été rapportés sur des mammifères, suscitant un renforcement de la vigilance des acteurs de santé publique vis-à-vis de ce virus au potentiel zoonotique. 

Article Bilan de la surveillance de la maladie d’Aujeszky en élevages de suidés en France continentale et sur l’île de la Réunion en 2022 et 2023 publié le 01/07/2025

La France continentale et l’île de la Réunion sont officiellement indemnes de maladie d’Aujeszky en élevages de suidés mais le virus circule toujours dans la population de sangliers sauvages. Sur la période 2022-2023, la surveillance sérologique programmée a permis de mettre en évidence, en France continentale, quatre foyers en élevages plein-air de porcs domestiques et quatre foyers en élevages de sangliers. Aucun foyer n’a été identifié sur l’île de la Réunion. Ces foyers, qui ont pour conséquence la suspension temporaire du statut indemne pour les départements concernés, rappellent la vulnérabilité des élevages plein-air face à l’introduction du virus de la maladie d’Aujeszky et donc la nécessité de maintenir une surveillance de ces élevages pour assurer le statut indemne de la France.

Article Bilan de la surveillance de la brucellose bovine en France en 2022 et 2023 publié le 11/13/2024

La surveillance de la brucellose bovine repose, en France, sur des dispositifs de surveillance évènementielle (basée sur la déclaration des avortements), de surveillance programmée (par dépistage sérologique) et de police sanitaire. En 2022 et 2023, les résultats de la surveillance ont confirmé le statut indemne du pays. Face au risque de réintroduction ou d’émergence de nouveaux foyers suite à la contamination par la faune sauvage, il est important de maintenir la vigilance sur le terrain, et notamment la déclaration des avortements. Depuis 2022 l’arrêt de la commercialisation de la brucelline a conduit à un nouveau protocole de confirmation des cas suspects.

Article Le dispositif de surveillance officielle des contaminants dans la chaine alimentaire sous police sanitaire unique de l’alimentation publié le 09/20/2024

Depuis 2017, le règlement (UE) 2017/625 prévoit que chaque Etat membre structure un plan national de contrôles officiels pluriannuels (MANCP). Pour garantir la sécurité sanitaire des aliments produits et/ou consommés en France, deux types de contrôles officiels sont mis en œuvre par les autorités : i/les inspections d’établissements producteurs et distributeurs de denrées et ii/des campagnes de surveillance et de contrôle sur la chaîne alimentaire. Ainsi, dans le cadre du système français de sécurisation sanitaire de la chaîne alimentaire (PNCOPA), la direction générale de l’alimentation (DGAL) pilote et coordonne la mise en œuvre du dispositif de plans de surveillance et de plans de contrôle (PSPC). La mise en place de la Police sanitaire unique de l’alimentation (PSU) en 2023 représente l’opportunité d’un élargissement significatif du périmètre de contrôle du dispositif PSPC et permet de donner une nouvelle impulsion stratégique à l’organisation au sein du dispositif.

Article Bilan de la surveillance de Trichinella spp. chez les animaux de boucherie sur la période 2020- 2022 publié le 06/18/2024

Trichinella spp. est un parasite zoonotique soumis à une règlementation Européenne imposant un contrôle des animaux sensibles destinés à la consommation humaine. En France, cette surveillance concerne les porcs, les chevaux et les sangliers.

Le bilan de la période 2020-2022, s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec une endémicité de T. britovi en Corse chez les populations de porcs domestiques et la circulation de T. britovi chez les sangliers dans le Sud de la France. Un événement nouveau sur cette période concerne la détection de T. spiralis chez deux sangliers dans les Pyrénées Orientales. Ces deux animaux ont été détectés après la survenue de cas humains, l’analyse officielle n’ayant pas été faite avant consommation. Ainsi, la circulation de Trichinella spp. chez ces animaux à risque rappelle aux consommateurs de gibier la nécessité d’effectuer les contrôles sanitaires permettant de garantir l’absence de larves dans les viandes.

Article Bilan du programme de lutte contre Salmonella dans les troupeaux des espèces de Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2022 en France publié le 04/12/2024

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles en 2022 a montré une légère amélioration par rapport à 2021 de la situation épidémiologique des filières avicoles françaises vis-à-vis des salmonelles du groupe 1 (anciennement dénommées danger sanitaire 1), dans un contexte général de baisse de production. Les prévalences d’infection à une salmonelle du groupe 1 sont demeurées inférieures aux objectifs communautaires à tous les étages des filières dindes de chair et poulets de chair. En filière œufs de consommation, aucun foyer n’est recensé à l’étage reproduction, comme les années précédentes. En production, la prévalence d’infection redescend au-dessous du seuil de prévalence limite fixé à 2% si on ne considère que les foyers avec isolement direct d’une salmonelle du groupe 1. Si on intègre les foyers déclarés sur un lien épidémiologique sans isolement direct de salmonelle, la prévalence demeure au-dessus de 2%, comme en 2020 et 2021. 

Article Bilan de la surveillance du botulisme humain et animal en France au cours de la dernière décennie (2008-2019) publié le 06/09/2023

Le botulisme est une maladie neurologique humaine et animale provoquée par l’action de neurotoxines bactériennes (toxines botuliques) produites par des bactéries du genre Clostridium et qui se manifeste par des paralysies flasques pouvant aller jusqu’à la paralysie respiratoire et l’arrêt cardiaque. Chez l’être humain, cette maladie est rare, avec moins d’une dizaine de foyers recensés en moyenne chaque année en France. Ces foyers sont d’origine alimentaire pour une très grande majorité d’entre eux (90 %). Chaque année, une trentaine de foyers sont recensés en moyenne en France dans les élevages de volailles, environ une vingtaine de cas chez les oiseaux sauvages et une dizaine de foyers dans l’espèce bovine pouvant impliquer à chaque fois un grand nombre d’animaux. Cet article présente le bilan de la surveillance du botulisme humain (2008-2018) et animal (2009-2019) au cours de la dernière décennie à partir des données collectées auprès de Santé Publique France, des investigations biologiques du Centre National de Référence (CNR) et de celles du Laboratoire National de Référence (LNR).

Article Dispositif français de surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries zoonotiques et commensales isolées chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale publié le 03/07/2023

En France, la résistance aux antibiotiques chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale est mesurée chaque année à différents maillons de la chaîne alimentaire (élevage, abattoir, distribution, importation), grâce à un dispositif de surveillance active, continue et harmonisée au niveau européen. Pour la période 2021-2027, les obligations concernant cette surveillance sont décrites dans la décision d’exécution 2020/1729/UE.

Les antibiotiques inclus dans la surveillance comprennent des antibiotiques utilisés en médecine vétérinaire et/ou en médecine humaine, dont certains d’importance critique pour la santé humaine. Les bactéries entrant dans ce dispositif de surveillance comprennent certains agents zoonotiques constituant un risque pour la santé publique (Salmonella spp., Campylobacter coli et Campylobacter jejuni) et certains commensaux, reconnus comme réservoirs de gènes de résistance (Escherichia coli). 

Le suivi temporel des résistances obtenu grâce à ce dispositif permet de mesurer l’impact des actions nationales mises en place pour réduire l’antibiorésistance en santé animale afin de protéger la santé humaine. 

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