ANSES - Le Magazine

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131 résultats correspondent à votre recherche « années infectieuse »
Article Usage des antibiotiques en filières porcine, avicole et cunicole en France – résultats d’enquêtes publié le 11/01/2012

Les enquêtes conduites par l’Anses au cours des dernières années ont permis de décrire et quantifier l’utilisation des antibiotiques au sein d’échantillons d’élevages de porcs, volailles et lapins. D’importantes différences ont été observées entre filières dans la nature des familles antibiotiques majeures employées, la structure des populations et la part relative des forts utilisateurs dans les usages totaux. Mais il a été observé de manière constante une grande variabilité des usages entre élevages. Celle-ciapu être statistiquement associée à certaines caractéristiques des élevages (relatives à la biosécurité, aux règles d’hygiène et de zootechnie ouàla perception individuelle des antibiotiques). Les évolutions perçues au cours de la répétition des enquêtes ont montré que la réactualisation régulière des estimations est importante pour que les filières et les élevages disposent de références leur permettant de juger de leurs usages et de déterminer les évolutions souhaitées.

Article la consommation des antibiotiques à usage vétérinaire en France entre 1999 et 2010 publié le 07/23/2021

En France, les laboratoires pharmaceutiques communiquent chaque année, les chiffres de ventes des médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques à l’Anses-ANMV. Les données de ventes sont ensuite exprimées en quantité de matière active vendue et en poids viftraité,plus représentatif de l’exposition des animaux aux antibiotiques. Le tonnage d’antibiotiques vendus diminue (- 23 % entre 1999 et 2010), mais cette diminution ne correspond pasàune diminution de l’exposition des animaux aux antibiotiques. De fait, l’exposition des animaux aux antibiotiques a augmenté entre 1999 et 2007, et depuis 2008 une diminution de l’exposition a été constatée. Le suivi national est un outil simple de suivi quantitatif des consommations antibiotiques qui donne une vision macroscopique de l’usage des antibiotiques des animaux de rente et de compagnie. Le suivi national est complémentaire des enquêtes en élevage ou auprès de vétérinaires permettant de mieux comprendre les modalités d’usage et les facteurs susceptibles d’influencer les consommations.

Article [MRE] Maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky en France continentale et sur l’Île de la Réunion en 2016 publié le 12/09/2020

Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et événementielle de la maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages en France continentale et dans l’île de la Réunion en 2016. Les cinq suspicions sérologiques relevées durant l’année et l’unique suspicion clinique ont toutes été infirmées. Ces résultats favorables ont permis le maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky de la France continentale et sur l’île de la Réunion en 2016. Cependant, bien qu'aucun cas de maladie d'Aujeszky n'ait été identifié en 2016 chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages, le maintien de la vigilance de l’ensemble des acteurs reste une priorité, notamment en raison de la circulation du virus dans les populations de sangliers sauvages.

Article [MRE] Bilan de la surveillance de la brucellose porcine en France en 2016 publié le 12/09/2020

Comme pour les années précédentes, la surveillance de la brucellose porcine en 2016 a reposé principalement sur une surveillance événementielle. Cinq suspicions ont été rapportées : quatre en élevage plein-air (dont deux à la suite de l’apparition de signes cliniques évocateurs de la maladie (avortements) et deux dans le cadre d’une suspicion sérologique), et une en élevage hors-sol (à la suite d’une baisse de prolificité). Les deux suspicions cliniques en élevage plein air (départements du Gers et du Morbihan) ont été confirmées comme étant des foyers de brucellose dus à Brucella suis biovar 2, ce qui a conduit à la prise d’un APDI [arrêté préfectoral portant déclaration d’infection] pour chaque foyer. Les autres suspicions ont été infirmées.

Article [MRE] La surveillance entomologique des populations de Culicoides en France continentale pendant la période supposée d’inactivité vectorielle, Automne-Hiver 2016-2017 publié le 12/09/2020

Comme suite à la réémergence du sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO)ovine en septembre 2015, un nouveau dispositif de surveillance entomologique des populations de Culicoides a été déployé en France continentale à l’automne-hiver 2016-2017, pour la deuxième année consécutive. Cette surveillance entomologique a permis de déterminer avec succès les périodes d’inactivité vectorielle relatives aux 24 zones de piégeage définies sur le territoire continental. Les informations issues de ce dispositif couplées à une surveillance de la circulation virale ont permis de déclarer jusqu’à seize départements de la zone réglementée en zones saisonnièrement indemnes (ZSI) sur des durées variables.

Article Surveillance de la contamination des carcasses de porcs par Salmonella via la collecte des résultats des autocontrôles réglementaires réalisés par les opérateurs à l’abattoir en 2016 publié le 12/24/2019

Les salmonelloses sont la première cause de toxi-infection alimentaire collective d’origine bactérienne en Europe. La viande de porc est une des sources associées aux cas humains. La Commission européenne a renforcé en 2014 la supervision de la maîtrise de cette contamination en filière porcine par l’autorité compétente. Dans ce cadre, un système de centralisation des autocontrôles réglementaires vis-à-vis de Salmonella dans les carcasses de porcs a été mis en place par la direction générale de l’Alimentation dans les abattoirs. Les résultats donnent une estimation du niveau moyen de la contamination des carcasses de porcs par Salmonella, à l’échelle nationale et dans chaque abattoir. La variabilité des taux de contamination entre les abattoirs peut être associée à des facteurs de risque qui pourraient faire l’objet d’études dédiées. Ces résultats sont transmis à l’Autorité européenne de sécurité des aliments chaque année pour répondre à un objectif communautaire de surveillance des salmonelles. Ils sont également utiles au niveau national pour sensibiliser les exploitants du secteur alimentaire.

Article Surveillance des phycotoxines dans les coquillages publié le 12/24/2019

Cet article présente le dispositif national de surveillance de trois groupes de biotoxines marines réglementées dans les coquillages. Ce dispositif est mis en oeuvre, d’une part au niveau de zones marines de production par le dispositif de surveillance REPHY-REPHYTOX de l’Ifremer et, d’autre part au stade de la distribution par le réseau des laboratoires agréés de la DGAL dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôle mis en place chaque année. La réglementation européenne, la nature des phycotoxines recherchées et les méthodes analytiques sont présentées, ainsi que les modalités et la stratégie d’échantillonnage des plans de surveillance mis en oeuvre.
Les résultats des plans de surveillance de la DGAL obtenus pour les phycotoxines amnésiantes et lipophiles dans les gastéropodes, échinodermes, tuniciers en 2015 et les phycotoxines lipophiles dans les moules en 2016 sont exposés et discutés.

Article Surveillance des éléments traces métalliques dans les denrées alimentaires d’origine animale en 2015 publié le 12/24/2019

La surveillance des éléments traces métalliques (ETM) dans les denrées alimentaires d’origine animale est assurée grâce à un dispositif qui permet de suivre les niveaux de contamination et le respect des limites maximales imposée par la réglementation (fixées par le règlement CE n°1881/2006). Cet article présente le dispositif de surveillance des ETM (plomb, cadmium, mercure) dans les denrées animales (produits de la pêche, animaux de boucherie, laits, gibiers, volailles, lapins et miels) mis en oeuvre en 2015 et 2014 par la direction générale de l’Alimentation.
En 2015, le suivi des teneurs en ETM dans les denrées animales a été mis en oeuvre à l’aide de plusieurs plans de surveillance et de contrôle (PSPC) au cours desquels 2 827 prélèvements ont été réalisés. Ce nombre de prélèvement est légèrement inférieur à celui de l’année 2014 (3 094 prélèvements), toutefois, tant en 2014 qu’en 2015, les niveaux de contamination observés restent globalement faibles et inférieurs aux seuils fixés, soit par la réglementation européenne (cas des limites maximales), soit au niveau national par la DGAL (cas des seuils d’alerte), pour l’ensemble des ETM suivis dans les PSPC. Sur les deux années, les dépassements observés ont concerné essentiellement le plomb et le cadmium dans la viande de gibier ainsi que le mercure dans les poissons de mer sauvage.
Enfin, il est à noter que certaines conclusions apportées dans ce rapport peuvent être sujets à caution étant donné le nombre parfois limité d’échantillons pour un couple « famille de denrée/famille de contaminant » donné. En 2015 comme en 2014, peu d’analyses ont notamment été réalisées sur le lait (de chèvre et de brebis), les gibiers d’élevage et le poisson sauvage d’eau douce.

Article Les outils connectés en apiculture: évaluation de leurs applications auprès des apiculteurs français publié le 12/28/2018

L’effondrement des colonies d’abeilles et plus généralement des populations de pollinisateurs dans le monde, est un phénomène observé depuis de nombreuses années. De nos jours les causes de ce déclin sont connues, mais il est difficile de comprendre leurs dynamiques et par conséquent de prédire leurs impacts. Les apiculteurs et les chercheurs peinent à mettre en place des techniques préventives efficaces pour protéger les colonies et limiter les pertes hivernales. Les nouveaux outils technologiques apicoles pourraient être une aide précieuse pour permettre une surveillance continue et précise des colonies, et ainsi appréhender au mieux leurs besoins. Une meilleure gestion des ruchers grâce à ces nouvelles technologies serait une solution pertinente pour prévenir les mortalités et améliorer le rendement des ruchers. Ces outils semblent également faciliter la détection et prévenir l’apparition des parasites et maladies. Afin de démontrer leur intérêt sur le terrain nous avons interrogé les apiculteurs français qui nous ont transmis leurs expériences et avis sur les balances connectées, les capteurs de température et d’hygrométrie et les systèmes antivol, entre autre.

Article Impact de la température sur la mortalité bovine: brève revue publié le 12/28/2018

Le changement climatique affecte à la fois la santé humaine et animale. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des épisodes climatiques exceptionnels entraîne un intérêt accru sur l’effet de la température sur la mortalité. Le sujet a été étudié de façon intensive chez l’Homme et les effets associés à différentes expositions à des températures stressantes ont été analysés, que ce soit l’effet de la chaleur, du froid, du très grand froid ou encore des canicules et des vagues de froid. En revanche, la question a été assez peu explorée chez les animaux d’élevage. Cet article présente une synthèse des travaux réalisés ces dernières années sur le sujet dans l’espèce bovine.

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