Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et évènementielle des pestes porcines, maladies catégorisées ADE par la Législation européenne sur la Santé Animale (Règlement (UE) 2016/429), chez les suidés d’élevage et les sangliers sauvages sur l’ensemble du territoire français. Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la Peste Porcine Classique (PPC) a reposé sur une surveillance programmée et évènementielle en élevages de porcs et de sangliers, ainsi que sur une surveillance évènementielle en faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie en abattoirs. La vigilance à l'égard de la Peste Porcine Africaine (PPA) a reposé sur une surveillance évènementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance renforcée des sangliers sauvages trouvés morts. Ainsi en 2023, les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou dans la faune sauvage ont confirmé le maintien du statut sanitaire indemne de la France vis-à-vis de la PPC et de la PPA.
Bilan de la surveillance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France de 2020 à 2022: la France maintient son statut indemne – publié le
08/01/2024
Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et évènementielle des pestes porcines chez les suidés d’élevage et les sangliers sauvages sur le territoire national. Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la Peste Porcine Classique (PPC) a reposé sur une surveillance programmée et évènementielle des porcs et sangliers d’élevage et une surveillance évènementielle en faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La vigilance à l'égard de la Peste Porcine Africaine (PPA) a reposé sur une surveillance évènementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance accrue des sangliers sauvages trouvés morts. Ainsi en trois ans (2020-2022), les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou dans la faune sauvage ont confirmé le statut sanitaire favorable vis-à-vis des pestes porcines sur l’ensemble du territoire français.
[MRE] Bilan de la surveillance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France en 2017, 2018 et 2019: la France maintient son statut indemne – publié le
27/12/2021
Dans un contexte épidémiologique où la peste porcine africaine (PPA) présente depuis 2014 dans certains États-Membres de l’Est de l’Union Européenne (Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie), s’est étendue à la Moldavie (2016), Roumanie (2017), République Tchèque (2017), Hongrie (avril 2018), Belgique (septembre 2018), Slovaquie (juillet 2019), Serbie (août 2019), alors que la peste porcine classique (PPC) est éradiquée de tous les élevages au sein de l’Union européenne (EU), la démonstration du statut indemne de la France vis-à-vis de ces deux maladies et la détection précoce d’une émergence restaient les principaux objectifs de la surveillance menée sur la période de 2017 à 2019.
Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la PPC a reposé sur une surveillance programmée des porcs et sangliers d’élevage et une surveillance événementielle en élevage et faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La vigilance à l'égard de la PPA a reposé sur une surveillance événementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance accrue des sangliers sauvages trouvés morts sur le terrain.
Ainsi en trois ans (2017-2019), les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou à l’abattoir ont été à l’origine de soixante-et-un arrêtés préfectoraux de mise sous surveillance (APMS). Toutes ces suspicions ont été infirmées.
[MRE] Maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky en France continentale et sur l’Île de la Réunion en 2016 – publié le
09/12/2020
Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et événementielle de la maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages en France continentale et dans l’île de la Réunion en 2016. Les cinq suspicions sérologiques relevées durant l’année et l’unique suspicion clinique ont toutes été infirmées. Ces résultats favorables ont permis le maintien du statut indemne de maladie d’Aujeszky de la France continentale et sur l’île de la Réunion en 2016. Cependant, bien qu'aucun cas de maladie d'Aujeszky n'ait été identifié en 2016 chez les porcs domestiques et sangliers d’élevages, le maintien de la vigilance de l’ensemble des acteurs reste une priorité, notamment en raison de la circulation du virus dans les populations de sangliers sauvages.
[MRE] Bilan de la vigilance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France en 2016 – publié le
09/12/2020
Dans un contexte épidémiologique où la peste porcine africaine (PPA) est présente depuis 2014 dans certains États Membres de l’Est de l’Union Européenne (Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie), et où la peste porcine classique (PPC) est toujours présente au sein de la population de sangliers sauvages en Lettonie, la démonstration du statut indemne de la France vis-à-vis de ces deux maladies et la détection précoce d’une émergence restaient les principaux objectifs de la surveillance menée en 2016.
Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la PPC a reposé sur une surveillance programmée et sur une surveillance événementielle. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La surveillance du cœur de l’ancienne zone infectée de PPC chez les sangliers dans l'Est de la France s’est poursuivie en 2016, basée sur la collecte volontaire d’échantillons pour analyse sérologique des sangliers tués à la chasse et l’analyse virologique des sangliers trouvés morts en nature.
La vigilance à l'égard de la PPA a reposé sur une surveillance événementielle.
Ainsi, en 2016, la surveillance programmée des pestes porcines chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage a engendré six arrêtés préfectoraux de mise sous surveillance (APMS) tandis que la surveillance événementielle a abouti à un APMS. Par ailleurs, deux suspicions ont été enregistrées dans le cadre de la surveillance événementielle des pestes porcines chez des sangliers sauvages. Aucune de ces suspicions n’a été confirmée.