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Article [MRE] Bilan de la surveillance des maladies règlementées et troubles de l’abeille mellifère Apis mellifera pour l’année 2016 publié le 12/09/2020

L’État met en œuvre ou subventionne deux catégories de dispositifs de surveillance chez l’Abeille domestique Apis mellifera :

– des dispositifs de surveillance de dangers sanitaires catégorisés de l’abeille tels que Paenibacillus larvae (agent de la loque américaine), Nosema apis (agent de la nosémose), Tropilaelaps spp. (agent de la tropilaelose), Aethina tumida (petit coléoptère des ruches), Vespa velutina (frelon à pattes jaunes) et Varroa destructor (agent de la varroose). Les résultats de ces dispositifs pour l’année 2016 confirment l’absence de Tropilaelaps spp. et d’A. tumida sur le territoire national, la présence enzootique de la loque américaine et de V. destructor (excepté sur certaines îles) et la progression de l’aire de répartition du frelon asiatique (onze nouveaux départements colonisés). La prévalence de la nosémose à N. apis reste faible puisque aucun foyer n’a été confirmé en 2016.

– un dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës.

Afin de renforcer la surveillance sanitaire apicole, plusieurs dispositifs sont en cours d’élaboration dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale. Il s’agit de dispositifs de surveillance programmée concernant V. destructor et A. tumida, et d’un dispositif de surveillance syndromique : l’Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA). Le déploiement de ce dernier dispositif a été mis en œuvre à titre expérimental à partir de 2017 dans plusieurs régions pilotes.

Article La résistance des bactéries isolées d’animaux malades: faits marquants identifiés par le Résapath pour l’année 2017 publié le 06/27/2019

Le réseau de surveillance de l'antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath) a publié en novembre 2018 son rapport pour l’année 2017. Avec 56 286 antibiogrammes colligés en 2017 et la participation de 71 laboratoires privés et publics en France, le réseau a encore sensiblement étendu son activité. Les niveaux et tendances des résistances des souches Escherichia coli aux antibiotiques d’importance critique témoignent d’une évolution favorable des résistances ces dernières années. Depuis dix ans, la tendance globale de la résistance est à la baisse pour presque tous les antibiotiques et pour presque toutes les espèces animales étudiées. S’agissant de la résistance à la colistine, les données montrent une situation maîtrisée sur dix ans avec une augmentation significative de la proportion de souches sensibles. En 2017, comme pour les années précédentes, la multirésistance des souches de E. coli reste plus élevée en filière bovine que dans les autres espèces animales considérées. Enfin, concernant les autres espèces bactériennes surveillées par le réseau, la proportion élevée de souches de Staphylococcus pseudintermedius résistantes à la méticilline chez les chiens (20%) constitue la principale problématique.

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