ANSES - Le Magazine

Filtrer les résultats par
131 résultats correspondent à votre recherche « années infectieuse »
Article Bilan de la surveillance réglementée de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) en France sur la campagne 2022-2023: état des lieux et perspectives publié le 05/03/2024

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie provoquée par l’Herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique. Toutefois la maladie présente un enjeu commercial important tant à l’échelle nationale qu’internationale, ce qui a incité les professionnels à s’engager dans une démarche d’éradication de la maladie d’ici 2027.

Ce programme national d’éradication a fait l’objet d’une reconnaissance européenne en novembre 2020 qui se traduit par le déploiement des dispositions prescrites par la Loi de Santé Animale dans le cadre d’un arrêté ministériel paru en novembre 2021.

Le renforcement des mesures initié en 2016, puis la mise en œuvre de la Loi de Santé Animale, ont conduit à une baisse de la prévalence nationale de 1,59 % en 2022 à 1,09 % en 2023 et une baisse particulièrement importante de l’incidence nationale de 0,23 % à 0,09 % à l’échelle des troupeaux sur la même période. La proportion de troupeaux sous appellation « indemne » s’établit à 95,1 % au 30 juin 2023.

Si les mesures implémentées maintiennent la dynamique d’amélioration de la situation épidémiologique, cette dynamique devra être accrue pour assurer l’atteinte de la cible en 2027 - soit moins de 300 troupeaux non indemnes à l’échelle nationale.

Article [MRE] Synthèse des foyers d’anémie infectieuse des équidés reportes en France entre 2017 et 2019 publié le 08/05/2021
L’Anémie infectieuse des équidés (AIE) est une maladie virale qui affecte tous les équidés. Le virus responsable de la maladie appartient à la famille des Retroviridae, au genre lentivirus, comme le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). L’AIE se manifeste souvent par des épisodes cliniques récurrents avec fièvre et anémie, associés à une virémie. Les animaux infectés asymptomatiques sont le réservoir du virus et sont contagieux.
La France a recensé neuf foyers d’AIE entre 2017 et 2019 (n=26 équidés séropositifs) dans des départements situés dans la moitié sud de la France. Parmi ces foyers, quatre primaires ont été découverts à chaque fois par la surveillance évènementielle (cas cliniques). La mise en place systématique d’une enquête épidémiologique dès la confirmation de la séropositivité d’un
2
équidé a permis de dépister tous les équidés des structures touchées, ceux détenus dans les structures voisines et aussi les animaux contacts, afin d’identifier le cas échéant de nouveaux foyers et ainsi de limiter la diffusion du virus. Les foyers secondaires identifiés étaient souvent liés aux foyers primaires par le motif vente/achat d’équidés.
Le virus de l’AIE circule toujours en France ; il est donc important d’améliorer la surveillance de la population équine pour limiter la diffusion du virus en généralisant le dépistage volontaire lors de l’entrée d’un équidé dans une écurie, lors d’un achat d’équidé et lors de suspicion clinique en particulier pour les équidés peu suivis par les autres modalités de surveillance (suivi de la monte, ventes aux enchères, export).
Article Synthèse des foyers d’anémie infectieuse des équidés reportes en France entre 2017 et 2019 publié le 06/04/2021

L’Anémie infectieuse des équidés (AIE) est une maladie virale qui affecte tous les équidés. Le virus responsable de la maladie appartient à la famille des Retroviridae, au genre lentivirus, comme le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). L’AIE se manifeste souvent par des épisodes cliniques récurrents avec fièvre et anémie, associés à une virémie. Les animaux infectés asymptomatiques sont le réservoir du virus et sont contagieux.

La France a recensé neuf foyers d’AIE entre 2017 et 2019 (n=26 équidés séropositifs) dans des départements situés dans la moitié sud de la France. Parmi ces foyers, quatre primaires ont été découverts à chaque fois par la surveillance évènementielle (cas cliniques). La mise en place systématique d’une enquête épidémiologique dès la confirmation de la séropositivité d’un équidé a permis de dépister tous les équidés des structures touchées, ceux détenus dans les structures voisines et aussi les animaux contacts, afin d’identifier le cas échéant de nouveaux foyers et ainsi de limiter la diffusion du virus. Les foyers secondaires identifiés étaient souvent liés aux foyers primaires par le motif vente/achat d’équidés.

Le virus de l’AIE circule toujours en France ; il est donc important d’améliorer la surveillance de la population équine pour limiter la diffusion du virus en généralisant le dépistage volontaire lors de l’entrée d’un équidé dans une écurie, lors d’un achat d’équidé et lors de suspicion clinique en particulier pour les équidés peu suivis par les autres modalités de surveillance (suivi de la monte, ventes aux enchères, export).

Article [MRE] Etat des lieux de l’anémie infectieuse des équidés (AIE) en France en 2016 publié le 12/09/2020

Le virus de l’anémie infectieuse des équidés est l’agent étiologique responsable de la maladie du même nom. Il appartient à la famille des Retroviridae et il est responsable d’une infection persistante de l’équidé qui devient alors un réservoir du virus. Tout équidé infecté présente un risque infectieux pour ses congénères et cela même en absence de signes cliniques évocateurs. La réglementation impose que tout équidé trouvé séropositif soit isolé et euthanasié afin d’éviter toute dissémination du virus. Les dispositifs de surveillance évènementielle et les dépistages effectués dans le cadre de la surveillance programmée ont conduit à la réalisation de 15 419 analyses en 2016 par le réseau de laboratoires agréés. Toutes les analyses réalisées en 2016 étaient négatives.

Article [MRE] Bilan de la surveillance réglementée et facultative de l’IBR en France en 2015-2016: un dispositif réglementaire de lutte renforcé publié le 12/09/2020

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie virale, provoquée par l’herpesvirus bovin de type 1 (BHV-1) qui possède un tropisme principalement respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique et la maladie présente un enjeu essentiellement commercial pour le marché national et international. La campagne 2015-2016 de surveillance de la rhinotrachéite infectieuse bovine a permis d’observer, à l’échelle des élevages, une prévalence nationale de 8,6 % (en légère baisse par rapport à la campagne précédente) et une incidence qui s’élève à 1,6 % (également en baisse par rapport à la campagne précédente). La proportion de cheptels sous appellation « indemne d’IBR » (qualification facultative) atteint 69,3 % au 31 mai 2016. Les mesures pour accélérer le processus d’éradication prises en application de l’arrêté du 31 mai 2016 sont en cours de déploiement et les gestionnaires disposent d’outils diagnostiques de deuxième intention dont la spécificité a été améliorée.

Pages