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Article Contextes sanitaire et économique en médecine vétérinaire et utilisation d'antibiotiques en France en 2020 publié le 10/08/2021

Une enquête web a été mise en place auprès des praticiens vétérinaires en France. En se référant à leur propre pratique, les 467 vétérinaires ayant participé ont considéré l’évolution de leurs prescriptions d’antibiotiques en 2020 par rapport à 2019, ainsi que l’évolution de l’incidence de certaines maladies par espèce animale. Les prescriptions d’antibiotiques ont été majoritairement considérées comme stables ou en diminution, alors que les recours aux vaccins et aux alternatives aux antibiotiques ont été majoritairement perçus comme étant en augmentation ou stables. Plusieurs facteurs pouvant expliquer des évolutions d’usage des antibiotiques ont été identifiés : conditions météorologiques, épidémies, ruptures d’approvisionnement de médicaments, développement de cahiers des charges « Sans Antibiotique » …

Les informations recueillies dans cette enquête permettront notamment de mieux interpréter certaines évolutions observées dans le suivi national des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques. Connaître les facteurs susceptibles d’influencer l’usage des antibiotiques prescrits par les vétérinaires dans les différentes filières animales en France apporte des éléments utiles dans la lutte contre l’antibiorésistance.

Article La migration des anatidés: patron général, évolutions, et conséquences épidémiologiques publié le 03/17/2021

Les migrations sont un évènement clé du cycle annuel de nombreuses espèces d’oiseaux. Elles peuvent se heurter aux activités humaines (pollutions lumineuses, altérations des aires d’accueil des oiseaux). Certains oiseaux migrateurs sont les hôtes potentiels d’un certain nombre d’agents pathogènes pouvant potentiellement affecter la santé animale et humaine, et avoir des conséquences économiques majeures. Les anatidés (canards, oies et cygnes) sont connus pour véhiculer en particulier l’influenza aviaire, qui peut menacer les élevages avicoles. Leurs migrations ont été particulièrement étudiées, ce qui en fait un modèle épidémiologique intéressant pour comprendre le rôle des oiseaux en général dans la propagation des maladies. Cet article décrit l’immense étendue géographique fréquentée en Eurasie et en Afrique par les anatidés présents en France à un moment ou à un autre de leur cycle annuel. Il expose également les différents comportements migratoires et autres mouvements de ces oiseaux, ainsi que la manière selon laquelle le changement climatique affecte aujourd’hui ces déplacements, afin de mieux comprendre comment ce phénomène biologique majeur peut être impliqué dans la transmission de certaines maladies et l’exposition de la France à cet égard.

Article Situation sanitaire favorable vis-a-vis de l’influenza aviaire des poulets label rouge et biologiques en France en 2018 publié le 04/16/2020

L’élevage de poulets de chair en plein-air connaît un développement constant en France mais l’accès des volailles à l’extérieur peut entraîner un risque accru d’exposition des animaux aux virus de l’influenza aviaire (IA) pouvant circuler dans l’avifaune sauvage. Une enquête sérologique a été menée volontairement par le Synalaf, syndicat représentant les productions avicoles plein air Label Rouge et biologiques en France, entre mars et juillet 2018. L’objectif était de détecter une éventuelle circulation de l’IA chez ces volailles à la suite de l’épizootie d’IA hautement pathogène survenue à l’hiver 2016-2017 en France. Cent-dix lots de poulets de chair plein-air ont été prélevés dans onze abattoirs de dix départements. Cinq sérums par lot ont été analysés par ELISA NP ciblant tout sous-type de virus Influenza A. Aucun sérum et aucun lot de poulets n’ont été détectés positifs. La séroprévalence des lots de poulets plein-air vis-à-vis de l’IA était donc de 0 % (intervalle de confiance à 95 % [0,0-3,4]). Ce résultat, comparable à ceux précédemment obtenus dans les enquêtes sérologiques nationales entre 2009 et 2015, montre que les mesures de biosécurité appliquées en élevages de poulets de chair plein-air contribuent à limiter le risque d’exposition de ces volailles aux virus.

Article Évolution de la situation épidémiologique de la fièvre catarrhale ovine en Europe de 2014 à 2017 publié le 06/29/2018

Depuis 2014, de nombreux foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) sont déclarés en Europe chaque année, principalement de sérotype 4, mais aussi de sérotype 1 (Italie, Croatie, Espagne, Portugal) et de sérotype 8 (France, Chypre, Suisse). On observe une diminution du nombre de foyers de FCO-1 depuis 2014, ainsi qu’une augmentation du nombre de foyers de FCO-4 et, depuis 2015, de FCO-8. L’année 2017 a été marquée par une importante épizootie de sérotype 4 qui a frappé la Sardaigne et la Corse de fin juin à décembre 2017 et l’introduction de ce sérotype 4 en France continentale. Le sérotype 2 a été identifié en Italie en 2014, le sérotype 3 a été détecté pour la première fois en Europe en Sicile en 2017, et le sérotype 16 a été signalé à Chypre en 2014, puis en Grèce et en Turquie à partir de septembre 2017. La situation épidémiologique de la FCO en Europe est donc complexe et le maintien d’un niveau de vigilance élevé est nécessaire car le changement climatique, l’évolution des aires de distribution des insectes vecteurs et les mouvements d’animaux constituent des facteurs de risque d’introduction de nouveaux sérotypes en Europe.

Article Fièvre catarrhale ovine à sérotype 4 en France continentale: bilan de situation au 21 février 2018 publié le 06/29/2018
Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine à sérotype 4 (FCO-4) a été confirmé chez un veau le 6 novembre 2017 en Haute-Savoie. Conformément à la réglementation européenne, un périmètre interdit et des zones de protection et de surveillance ont été mis en place autour de ce foyer. Des mesures ont été prises dans ces différentes zones ainsi que dans l’exploitation d’origine et l’exploitation ayant hébergé le veau. Des enquêtes ont été conduites dans les exploitations en lien épidémiologique avec les foyers et les périmètres interdits en place autour de ces foyers : 8 731 animaux ont été identifiés dans 65 départements. Le faible nombre de foyers détectés initialement et l’identification comme source probable d’introduction du virus dans ce département des bovins infectés en provenance de Corse,  suggéraient de bonnes chances de maîtrise et d’éradication de l’infection. Cependant, la mise en évidence d’une diffusion secondaire de l’infection dans d’autres départements a conduit à un changement de
stratégie fin 2017/début 2018 conduisant à l’extension de la zone réglementée à l’ensemble de la France. À la date du 21 février 2018, 94 foyers de FCO-4 avaient été détectés dans huit départements. Aucun foyer n’a été détecté à ce stade en France continentale par la surveillance clinique. Néanmoins, cette surveillance événementielle reste indispensable afin de suivre les évolutions possibles de la circulation virale et de l’impact clinique à la reprise de l’activité vectorielle.

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