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Article Bilan de la surveillance de Trichinella spp. chez les animaux de boucherie sur la période 2020- 2022 publié le 06/18/2024

Trichinella spp. est un parasite zoonotique soumis à une règlementation Européenne imposant un contrôle des animaux sensibles destinés à la consommation humaine. En France, cette surveillance concerne les porcs, les chevaux et les sangliers.

Le bilan de la période 2020-2022, s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec une endémicité de T. britovi en Corse chez les populations de porcs domestiques et la circulation de T. britovi chez les sangliers dans le Sud de la France. Un événement nouveau sur cette période concerne la détection de T. spiralis chez deux sangliers dans les Pyrénées Orientales. Ces deux animaux ont été détectés après la survenue de cas humains, l’analyse officielle n’ayant pas été faite avant consommation. Ainsi, la circulation de Trichinella spp. chez ces animaux à risque rappelle aux consommateurs de gibier la nécessité d’effectuer les contrôles sanitaires permettant de garantir l’absence de larves dans les viandes.

Article Bilan du programme de lutte contre Salmonella dans les troupeaux des espèces de Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2022 en France publié le 04/12/2024

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles en 2022 a montré une légère amélioration par rapport à 2021 de la situation épidémiologique des filières avicoles françaises vis-à-vis des salmonelles du groupe 1 (anciennement dénommées danger sanitaire 1), dans un contexte général de baisse de production. Les prévalences d’infection à une salmonelle du groupe 1 sont demeurées inférieures aux objectifs communautaires à tous les étages des filières dindes de chair et poulets de chair. En filière œufs de consommation, aucun foyer n’est recensé à l’étage reproduction, comme les années précédentes. En production, la prévalence d’infection redescend au-dessous du seuil de prévalence limite fixé à 2% si on ne considère que les foyers avec isolement direct d’une salmonelle du groupe 1. Si on intègre les foyers déclarés sur un lien épidémiologique sans isolement direct de salmonelle, la prévalence demeure au-dessus de 2%, comme en 2020 et 2021. 

Article Bilan du diagnostic du botulisme bovin en laboratoire en France en 2022: 35 foyers confirmés publié le 01/26/2024

Le botulisme est une maladie neuroparalytique due à l’action de la toxine botulique produite principalement par Clostridium botulinum. Anciennement classé en danger sanitaire de première catégorie, le botulisme fait actuellement partie de la liste provisoire des maladies d’intérêt national. Cette maladie peut entrainer de fortes mortalités et des pertes économiques importantes dans les élevages atteints. Le nombre annuel moyen de foyers de botulisme dans les élevages bovins en France confirmés en laboratoire sur la période 2009-2019 était de dix. En 2022, 35 foyers en élevage bovin ont été confirmés biologiquement. Une augmentation du nombre de foyers confirmés en laboratoire avait déjà été notée en 2020, confirmant une tendance à l’augmentation du nombre de foyers de botulisme bovin en France. Plusieurs hypothèses peuvent être émises pour expliquer cette augmentation et sont présentées dans cet article.

Article Bilan de la surveillance à l’égard des pestes porcines classique et africaine en France de 2020 à 2022: la France maintient son statut indemne publié le 01/08/2024

Cet article présente les résultats de la surveillance programmée et évènementielle des pestes porcines chez les suidés d’élevage et les sangliers sauvages sur le territoire national. Comme les années précédentes, la vigilance à l’égard de la Peste Porcine Classique (PPC) a reposé sur une surveillance programmée et évènementielle des porcs et sangliers d’élevage et une surveillance évènementielle en faune sauvage. La surveillance programmée est réalisée par sérologie en élevage de sélection-multiplication, et par sérologie et virologie à l’abattoir. La vigilance à l'égard de la Peste Porcine Africaine (PPA) a reposé sur une surveillance évènementielle en élevage de porcs et sangliers et une surveillance accrue des sangliers sauvages trouvés morts. Ainsi en trois ans (2020-2022), les surveillances programmée et évènementielle des pestes porcines conduites chez les porcs domestiques et les sangliers en élevage ou dans la faune sauvage ont confirmé le statut sanitaire favorable vis-à-vis des pestes porcines sur l’ensemble du territoire français.

Article Dispositif français de surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries zoonotiques et commensales isolées chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale publié le 03/07/2023

En France, la résistance aux antibiotiques chez les animaux d’élevage et dans les denrées alimentaires d’origine animale est mesurée chaque année à différents maillons de la chaîne alimentaire (élevage, abattoir, distribution, importation), grâce à un dispositif de surveillance active, continue et harmonisée au niveau européen. Pour la période 2021-2027, les obligations concernant cette surveillance sont décrites dans la décision d’exécution 2020/1729/UE.

Les antibiotiques inclus dans la surveillance comprennent des antibiotiques utilisés en médecine vétérinaire et/ou en médecine humaine, dont certains d’importance critique pour la santé humaine. Les bactéries entrant dans ce dispositif de surveillance comprennent certains agents zoonotiques constituant un risque pour la santé publique (Salmonella spp., Campylobacter coli et Campylobacter jejuni) et certains commensaux, reconnus comme réservoirs de gènes de résistance (Escherichia coli). 

Le suivi temporel des résistances obtenu grâce à ce dispositif permet de mesurer l’impact des actions nationales mises en place pour réduire l’antibiorésistance en santé animale afin de protéger la santé humaine. 

Article [MRE] Bilan de la surveillance réglementée de l’IBR en France entre 2018 et 2020: reconnaissance européenne du programme d’éradication, évaluation des coûts et travaux du laboratoire national de référence publié le 12/27/2021

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie virale, provoquée par l’herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme principalement respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique et la maladie présente un enjeu essentiellement commercial pour le marché national, européen et international. Le renforcement de la lutte contre cette maladie depuis 2016 s’est traduit par une baisse de la prévalence nationale de 4 % à 2,5 %, et de l’incidence de 0,54 % à 0,35 % à l’échelle des cheptels, durant la période 2018 à 2020. La proportion de cheptels sous appellation « indemne d’IBR » a atteint 91,5 % au 30 juin 2020. Ces résultats ont permis d’obtenir la reconnaissance du programme français de lutte par la Commission européenne. Les élevages français bénéficient, d’une part, de garanties additionnelles pour l’introduction d’animaux depuis des Etats membres sans programme reconnu et, d’autre part, d’allègement des garanties aux échanges intra-Union Européenne pour États membres.

Article [MRE] Bilan du programme de lutte contre Salmonella dans les troupeaux des espèces Gallus gallus et Meleagris gallopavo en 2019 publié le 10/15/2021

L’exécution du programme de lutte contre les salmonelles en 2019 a montré que la France a répondu aux objectifs de prévalence fixés par l’UE dans toutes les filières avicoles surveillées. Les foyers à salmonelles classées dangers sanitaires de première catégorie sont restés sporadiques aux étages de sélection et multiplication. En filière Gallus gallus œufs de consommation, le nombre de foyers à Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium est en augmentation (+ 45 %) par rapport à 2018. En filières Meleagris gallopavo et Gallus gallus chair de production, la prévalence des sérovars réglementés demeure stable depuis 2010 mais S. Typhimurium variant 1,4,[5],12:i:- devient aussi fréquent que S. Enteritidis ou S. Typhimurium, et même dominant en production de dindes de chair. 

Article [MRE] Bilan de la surveillance de la brucellose des petits ruminants en France métropolitaine entre 2015 et 2019 publié le 09/30/2021

Aucun foyer de brucellose n’a été détecté dans un élevage de petits ruminants en France métropolitaine depuis 2003. La surveillance de cette maladie, basée sur une surveillance événementielle (fondée sur la déclaration des avortements) et sur une surveillance programmée (par dépistage sérologique régulier) a montré l’absence de foyers de brucellose des petits ruminants entre 2015 et 2019. Au début de l’année 2021, l’ensemble des départements métropolitains étaient reconnus officiellement indemnes par l’Union Européenne. L’analyse des données de surveillance suggère cependant une très faible sensibilisation des éleveurs de petits ruminants à la déclaration des avortements, ce qui représente un point de fragilité important du système de surveillance.

Article les plans de surveillance de la résistance aux antibiotiques de Salmonella, Escherichia coli, Enterococcus et Campylobacter mis en œuvre dans les filières animales en France publié le 11/01/2012

Depuis 1999, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère en charge de l’agriculture et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail(Anses) surveillentla résistance aux antibiotiques, dans les denrées animales et d’origine animale. Chez les animaux de rente, cette surveillance concerne, Salmonella, Campylobacter, Escherichia coli, et les entérocoques et répond des exigences de la réglementation européenne. Ces plans de surveillance peuvent être mis en œuvre aux stades de l’abattoir, de l’atelier de découpe, de la distribution ou de l’élevage, pour les volailles, les porcs ou les bovins. Un réseau de laboratoires (comprenant des laboratoires départementaux et de l’Anses) réalise les analyses et détermine les profils de résistance des souches de bactéries isolées. Les résultats des dernières années sont présentés pour les céphalosporines de 3e et 4 e générations, les fluoroquinolones et les macrolides. Beaucoup de données ont été recueillies grâce à cette organisation, mais il serait utile d’harmoniser les systèmes de surveillance au niveau européen. Enfin, le dispositif français sera amélioré avec la mise en œuvre de plusieurs mesures du plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire.

Article TUBERCULOSE BOVINE: BILAN ET EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE ENTRE 2015 ET 2017 EN FRANCE METROPOLITAINE publié le 06/05/2019

Entre 2015 et 2017, le système de surveillance de la tuberculose bovine a permis d’identifier 286 foyers en France métropolitaine et de récolter des informations sur la situation sanitaire de l’infection. Ainsi, si l’incidence est stable et concerne 0,05 % des troupeaux bovins, la prévalence continue d’augmenter faiblement pour atteindre 0,1 % en 2017, reflétant une situation nationale préoccupante. Il existe cependant une forte hétérogénéité entre les quatre zones d’enzooties qui concentrent la majorité des foyers : le Sud-Ouest (206), Corse (29), la Côte-d’Or (27) et la Normandie élargie au département de l’Eure-et-Loir (12). Ces quatre zones d’enzootie sont caractérisées par des contextes et des situations épidémiologiques variées. Ainsi, si cette infection reste rare, il convient de renforcer les efforts de surveillance et de lutte pour identifier et assainir les dernières poches d’enzootie, notamment dans le Sud-Ouest de la France.

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