En France, la surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez les petits ruminants est constituée d'une surveillance programmée (alignée sur les exigences européennes au 1er janvier 2016), d’une surveillance événementielle, du contrôle sanitaire officiel (CSO) et de la police sanitaire. Comme en 2022, neuf cas de tremblante atypique et aucun cas de tremblante classique ont été identifiés chez les ovins et caprins en 2023. Tous les cas ont été détectés via la surveillance programmée (abattoir et équarrissage). Le bilan de la surveillance programmée continue de montrer un maintien à un bas niveau de la tremblante atypique chez les petits ruminants en France.
Bilan 2022 de la surveillance des encéphalopathies spongiformes des petits ruminants en France – publié le
12/21/2023
En France, la surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez les petits ruminants est constituée d'une surveillance programmée (alignée sur les exigences européennes au 1er janvier 2016), d’une surveillance événementielle, du contrôle sanitaire officiel (CSO) et de la police sanitaire (APMS). En 2022, neuf cas de tremblante atypique et aucun cas de tremblante classique ont été identifiés chez les ovins et caprins. Tous les cas ont été détectés via la surveillance programmée (abattoir et équarrissage). Le bilan de la surveillance programmée continue de montrer un maintien à un bas niveau de la tremblante atypique chez les petits ruminants en France.
Bilan de la surveillance des encéphalopathies spongiformes des petits ruminants 2020-2021 en France – publié le
02/28/2023
En France, la surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez les petits ruminants est constituée d'une surveillance programmée (alignée sur les exigences européennes au 1er janvier 2016), de la surveillance événementielle, du contrôle sanitaire officiel (CSO) et de la police sanitaire (APMS). En 2020 et 2021, douze cas de tremblante atypique et aucun cas de tremblante classique ont été identifiés chez les ovins et caprins. Tous les cas ont été détectés via la surveillance programmée (abattoir et équarrissage). Le bilan de la surveillance programmée continue de montrer un maintien à un bas niveau de la tremblante atypique chez les petits ruminants en France.
Les Plans de Surveillance de l’Antibiorésistance en santé animale: le contexte européen et les évolutions récentes – publié le
11/01/2012
Afin de contribueràpréserver l’efficacité des traitements antibiotiques pour l’Homme, l’Union européenne a mis en place dès 2003 un programme de surveillance de l’antibiorésistance dans le cadre de sa politique de lutte contre les zoonoses. Cette politique repose sur de précédentes initiatives scientifiques, nationales ou internationales, ayant vu le jour progressivement dès la mise en évidence dans les années 1960 du risque pour la santé publique de l’apparition de bactéries résistantes suite à des usages non thérapeutiques d’antibiotiques.Apartir de 2007, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a produit plusieurs documents permettant d’harmoniser les méthodes d’échantillonnage, de détermination des phénotypes de résistance, de collecte et d’analyse des données au niveau européen. Les espèces bactériennes principalement surveillées sont celles responsables de zoonoses (Campylobacter et Salmonella), mais la surveillance s’est aussi étendueàdes bactéries dites indicatrices comme Escherichia coli et les entérocoques. Fort de cette expérience, le dispositif semble maintenant se diriger vers une plus grande précision des données épidémiologiques collectées et une augmentation du nombre de couples espèce bactérienne-espèce animale surveillés afin de mieux évaluerle risque pourla population de contracter des bactéries résistantes aux antibiotiques via son alimentation.
Réseau MedQual: surveillance de l’évolution des résistances des souches d’Escherichia coli isolées en ville – publié le
11/01/2012
L’objectif du réseau MedQual est de déterminerla sensibilité des souches bactériennes isolées à partir d’infections en milieu communautaire. Les données ont été recueillies depuis 2004 par MedQual, un réseau de laboratoires de biologie médicale. De 2004 à 2011, 254 223 souches d’E.coli isolées dans ces laboratoires ont été incluses. Elles provenaient essentiellement de prélèvements urinaires (98,7%). Cette surveillance confirme le caractère inquiétant de l’évolution de la résistance aux quinolones d’E.coli. En effet, pendant la période d’étude, la résistanceàl’acide nalidixique a augmenté progressivement (11,1% en 2004 et 16,1%en 2011 (P<0,001)). La résistanceàla ciprofloxacine a augmenté de 7,3% en 2006 à 9,8% en 2011 (P<0,001). Une augmentation avec l’âgeaété mise en évidence pour la résistance aux quinolones. Une augmentation du nombre de souches d’E. coli produisant une bétalactamineàspectre étendu (BLSE) est observée depuis 2008 (de 0,8%en 2008à2,4% en 2011). Nos données confirment la nécessité de surveiller l’émergence de ces souches en milieu communautaire. Une meilleure connaissance du comportement épidémiologique de ces bactéries multirésistantes contribuera à adapter les stratégies thérapeutiques à adopter vis à vis des traitements antibiotiques.
Résultats du plan de surveillance et de contrôle des résidus de pesticides dans le miel en 2016 – publié le
12/24/2019
Les plans de surveillance et de contrôle de la contamination des denrées alimentaires d’origine animale sont mis en place par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) en application de la réglementation européenne. Pour la filière apicole, les prélèvements sont réalisés au stade de la production primaire chez les apiculteurs français. Les résidus de pesticides (médicaments vétérinaires et phytosanitaires) sont recherchés dans les miels par chromatographie en phase gazeuse et par chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem. Les résultats du plan 2016 ont montré des taux de contamination très faibles, inférieurs aux limites maximales en résidus.
Épidémiosurveillance de la cysticercose bovine en France: situation en 2016 – publié le
12/24/2019
Les données de 2010, 2015 et 2016 montrent une diminution faible même si statistiquement significative de la prévalence et de l’incidence de la cysticercose bovine en France. En 2016 la prévalence apparente était de 0,110 % [0,109-0,110], l’incidence apparente de 0,0081 % [0,0080-0,0083]. L’ajustement de ces données sur l’âge et le sexe n’a pas entraîné de modification importante de ces valeurs.
SYLVATUB: BILAN 2015-2017 DE LA SURVEILLANCE DE LA TUBERCULOSE DANS LA FAUNE SAUVAGE – publié le
06/05/2019
Le dispositif de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage en France, appelé Sylvatub, permet depuis 2011 de suivre l’évolution de l’infection au sein de la faune sauvage. Entre 2015 et 2017, près de 15 000 animaux sauvages sensibles (blaireaux, sangliers et cervidés) ont été collectés dans ce cadre ; 400 animaux ont été confirmés infectés. Cette surveillance est complémentaire à la surveillance de la tuberculose bovine dans les élevages, puisque la majorité des animaux sauvages infectés a été identifiée en relation avec la présence de l’infection chez les bovins.