[MRE] Synthèse des foyers d’anémie infectieuse des équidés reportes en France entre 2017 et 2019 – publié le
08/05/2021
Synthèse des foyers d’anémie infectieuse des équidés reportes en France entre 2017 et 2019 – publié le
06/04/2021
L’Anémie infectieuse des équidés (AIE) est une maladie virale qui affecte tous les équidés. Le virus responsable de la maladie appartient à la famille des Retroviridae, au genre lentivirus, comme le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). L’AIE se manifeste souvent par des épisodes cliniques récurrents avec fièvre et anémie, associés à une virémie. Les animaux infectés asymptomatiques sont le réservoir du virus et sont contagieux.
La France a recensé neuf foyers d’AIE entre 2017 et 2019 (n=26 équidés séropositifs) dans des départements situés dans la moitié sud de la France. Parmi ces foyers, quatre primaires ont été découverts à chaque fois par la surveillance évènementielle (cas cliniques). La mise en place systématique d’une enquête épidémiologique dès la confirmation de la séropositivité d’un équidé a permis de dépister tous les équidés des structures touchées, ceux détenus dans les structures voisines et aussi les animaux contacts, afin d’identifier le cas échéant de nouveaux foyers et ainsi de limiter la diffusion du virus. Les foyers secondaires identifiés étaient souvent liés aux foyers primaires par le motif vente/achat d’équidés.
Le virus de l’AIE circule toujours en France ; il est donc important d’améliorer la surveillance de la population équine pour limiter la diffusion du virus en généralisant le dépistage volontaire lors de l’entrée d’un équidé dans une écurie, lors d’un achat d’équidé et lors de suspicion clinique en particulier pour les équidés peu suivis par les autres modalités de surveillance (suivi de la monte, ventes aux enchères, export).
[MRE] Etat des lieux de l’anémie infectieuse des équidés (AIE) en France en 2016 – publié le
12/09/2020
Le virus de l’anémie infectieuse des équidés est l’agent étiologique responsable de la maladie du même nom. Il appartient à la famille des Retroviridae et il est responsable d’une infection persistante de l’équidé qui devient alors un réservoir du virus. Tout équidé infecté présente un risque infectieux pour ses congénères et cela même en absence de signes cliniques évocateurs. La réglementation impose que tout équidé trouvé séropositif soit isolé et euthanasié afin d’éviter toute dissémination du virus. Les dispositifs de surveillance évènementielle et les dépistages effectués dans le cadre de la surveillance programmée ont conduit à la réalisation de 15 419 analyses en 2016 par le réseau de laboratoires agréés. Toutes les analyses réalisées en 2016 étaient négatives.