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38 résultats correspondent à votre recherche « volailles »
Article Influenza aviaire hautement pathogène en France: deux épizooties majeures au cours des saisons 2020-2021 et 2021-2022 publié le 06/20/2024

Après deux années consécutives (2018 et 2019) durant lesquelles la France est demeurée indemne d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) dans les élevages de volailles domestiques, le pays a subi des épizooties majeures au cours des deux saisons suivantes. Celle de 2021-2022 a été particulièrement intense, entraînant près de 1 400 foyers en élevages contre 500 lors de l’épizootie précédente. D’une ampleur jusque-là inédite, cette épizootie a présenté la particularité de toucher l’ensemble des bassins majeurs de production avicoles.

Article Une approche mutualisée des outils de la surveillance des salmonelles à l’abattoir publié le 03/02/2022

La mutualisation et la valorisation des résultats d’autocontrôles des contaminations par Salmonella à l’abattoir en filières de production d’animaux de boucherie et de volailles font l’objet d’un groupe de travail multi-partenarial de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (https://www.plateforme-sca.fr).

Article [MRE] Bilan de la surveillance de l’influenza aviaire en France en 2018 et 2019 publié le 12/27/2021

En 2018 et 2019, la France est demeurée indemne d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IA HP) dans les élevages de volailles domestiques. Cependant, des foyers d’IA Faiblement Pathogène (IA FP) de sous-type H5 (26 en 2018 et 1 en 2019) ou H7 (1 en 2018) sont régulièrement détectés par la surveillance programmée et par la surveillance événementielle, essentiellement en élevages de palmipèdes. Trois foyers d’IA FP non réglementée de sous type H3N1 ont aussi été observés dans des élevages de galliformes dans le Nord en 2019 en relation avec une épizootie en Belgique. Dans l’avifaune sauvage, un cas d’IA FP IA FP A(H5N2) a été détecté en 2018. L’ensemble de ces résultats montre l’existence constante d’un risque IA sur le territoire, justifiant le maintien d’une vigilance continue afin de pouvoir détecter le plus rapidement possible l’apparition de foyers et d’identifier les souches responsables.

Article Situation sanitaire favorable vis-a-vis de l’influenza aviaire des poulets label rouge et biologiques en France en 2018 publié le 04/16/2020

L’élevage de poulets de chair en plein-air connaît un développement constant en France mais l’accès des volailles à l’extérieur peut entraîner un risque accru d’exposition des animaux aux virus de l’influenza aviaire (IA) pouvant circuler dans l’avifaune sauvage. Une enquête sérologique a été menée volontairement par le Synalaf, syndicat représentant les productions avicoles plein air Label Rouge et biologiques en France, entre mars et juillet 2018. L’objectif était de détecter une éventuelle circulation de l’IA chez ces volailles à la suite de l’épizootie d’IA hautement pathogène survenue à l’hiver 2016-2017 en France. Cent-dix lots de poulets de chair plein-air ont été prélevés dans onze abattoirs de dix départements. Cinq sérums par lot ont été analysés par ELISA NP ciblant tout sous-type de virus Influenza A. Aucun sérum et aucun lot de poulets n’ont été détectés positifs. La séroprévalence des lots de poulets plein-air vis-à-vis de l’IA était donc de 0 % (intervalle de confiance à 95 % [0,0-3,4]). Ce résultat, comparable à ceux précédemment obtenus dans les enquêtes sérologiques nationales entre 2009 et 2015, montre que les mesures de biosécurité appliquées en élevages de poulets de chair plein-air contribuent à limiter le risque d’exposition de ces volailles aux virus.

Article Antibiorésistance de Campylobacter jejuni isolés de poulets et dindes de chair en France publié le 07/02/2018

La surveillance de l’antibiorésistance des Campylobacter jejuni isolés de volailles de chair a été réalisée en 2016 en France conformément à la décision 2013/652/UE. Les caeca de 643 lots de poulets et 647 lots de dindes ont été prélevés à l’abattoir. Environ deux tiers des lots ont permis l’isolement direct de Campylobacter thermo-tolérants. Après identification, 188 isolats de C. jejuni de poulets et 164 isolats de C. jejuni de dindes ont été conservés et les concentrations minimales inhibitrices de six antibiotiques (tétracycline, ciprofloxacine, acide nalidixique, gentamicine, érythromycine et streptomycine) ont été déterminées par dilution en milieu liquide. Aucune souche de C. jejuni de poulet ou de dinde n’est trouvée résistante à l’érythromycine ou à la gentamicine. La résistance à la streptomycine est rarement observée. La résistance aux fluoroquinolones est présente chez 65,4% et 57,9% des souches de poulets et de dindes respectivement, et les deux tiers des souches de poulets ou de dindes sont résistantes à la tétracycline. Le profil de résistance le plus fréquent est la résistance à la ciprofloxacine et à la tétracycline. Les résultats sont comparés aux données obtenues les années précédentes, ou pour les volailles dans les autres pays européens, et aux données humaines françaises.

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