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Article Surveillance des dangers sanitaires pour les poissons d’élevage et état des lieux de la détection de virus émergents sur les années 2022-2023 publié le 01/24/2025

Durant les dernières décennies, la généralisation de l’élevage mono-spécifique intensif dans la filière piscicole et l’intensification des échanges de poissons et semences ont complexifié la gestion sanitaire des élevages dans les bassins de production. Les agents pathogènes tels que les rhabdovirus responsables de la septicémie hémorragique virale (SHV) et de la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI) sont désormais répertoriés par la nouvelle Loi de Santé Animale (LSA) en catégorie CDE (maladie soumise à programme d’éradication optionnel par les États Membres). Cette évolution réglementaire ne remet pas en question les statuts sanitaires reconnus précédemment et la surveillance qui permet le maintien des statuts. Le lancement en 2017 d’un Plan National d’Eradication et de Surveillance (PNES) soutenu financièrement par l’Union Européenne, plan dont l’objectif est d’obtenir à moyen terme le statut indemne pour la SHV et la NHI pour l’ensemble du territoire français, a permis de renforcer cette surveillance. Sur la période 2022-2023, les résultats des contrôles sanitaires confirment le maintien d'une situation sanitaire stable sur le territoire vis-à-vis de ces deux maladies mais également de l’herpès virose de la carpe (HVC), détectée régulièrement depuis plus d'une décennie en France et rétrogradée en catégorie E (maladie soumise à surveillance) dans la nouvelle LSA. Les laboratoires nationaux de référence (LNRs) des Etats-Membres de l’Union Européenne assurent, en parallèle, une surveillance active des maladies non réglementées et émergentes circulant sur le territoire européen.

Article Bilan de la surveillance réglementée de l’IBR en France sur la campagne 2023-2024: état des lieux et perspectives publié le 01/23/2025

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie provoquée par l’Herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique. Toutefois la maladie présente un enjeu commercial important tant à l’échelle nationale qu’internationale, ce qui a incité les professionnels à s’engager dans une démarche d’éradication de la maladie d’ici 2027, reprise et portée par l’Etat français auprès de la Commission européenne.

Ce programme d’éradication a fait l’objet d’une reconnaissance européenne en novembre 2020 qui se traduit par le déploiement des dispositions prescrites par la Loi de Santé Animale dans le cadre d’un arrêté ministériel paru en novembre 2021.

D’après les bilans de campagne réalisés chaque année, le renforcement des mesures sanitaires initié en 2016, puis la mise en œuvre de la Loi de Santé Animale en 2021, ont conduit à une baisse de la prévalence nationale à l’échelle des troupeaux de 2,04 % en 2021 à 0,8 % en 2024 et du nombre de troupeaux incidents de 448 à 86 sur la même période. La proportion de troupeaux sous appellation « indemne » s’établit à 95,9 % au 30 juin 2024 et celle des bovins « indemnes » à 96,6 %.

Cette dynamique doit maintenant être accentuée pour assurer l’atteinte de la cible en 2027 - soit moins de 300 troupeaux non indemnes à l’échelle nationale. Ainsi, l’arrêté ministériel publié en juin 2024 renforce les contraintes aux mouvements des bovins non indemnes, impose la réforme des bovins infectés et prévoit la qualification des ateliers d’engraissement dérogataires.

Article Bilan de la surveillance de la brucellose des petits ruminants en France métropolitaine entre 2020 et 2022 publié le 12/22/2023

Aucun foyer de brucellose n’a été détecté dans un élevage de petits ruminants en France métropolitaine depuis 2003. Depuis 2021, les départements métropolitains sont tous reconnus officiellement indemnes par l’Union Européenne. Les dispositifs de surveillance de la brucellose des petits ruminants combinent surveillance événementielle (fondée sur la déclaration des avortements) et programmée (par dépistage sérologique régulier). Ils ont montré l’absence de foyers entre 2020 et 2022. Comme pour les années précédentes, l’analyse des données de surveillance suggère cependant une très faible sensibilisation des éleveurs à la déclaration des avortements, ce qui reste un point de fragilité important du système de surveillance.

Article Bilan de la surveillance réglementée de l’IBR en France continentale entre 2020 et 2022: impacts de la Loi de Santé Animale publié le 03/15/2023

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie provoquée par l’Herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme respiratoire et génital. Dans l’élevage bovin français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique. Toutefois la maladie présente un enjeu commercial important tant à l’échelle nationale qu’internationale, ce qui a incité les professionnels à s’engager dans une démarche d’éradication de la maladie à horizon 2027.

En France continentale, le renforcement des mesures initié en 2016 montre encore ses effets avec une baisse de la prévalence de 2,5 à 1,59 % et une baisse de l’incidence de 0,35 à 0,23 % à l’échelle des troupeaux durant la période 2020 à 2022. La proportion de troupeaux sous appellation « indemne » s’établit à 93,7 % au 30 juin 2022.

Le programme d’éradication a fait l’objet d’une reconnaissance européenne en novembre 2020 qui se traduit par le déploiement des dispositions prescrites par la Loi de Santé Animale. Si les mesures mises en œuvre maintiennent la dynamique d’amélioration de la situation épidémiologique, cette dynamique devra être accrue pour assurer l’atteinte de la cible d’ici 5 ans - soit moins de 300 troupeaux non indemnes à l’échelle nationale.

Article Surveillance des dangers sanitaires pour les poissons d’élevage et état des lieux de la détection de virus émergents sur l’année 2021 publié le 02/24/2023

Durant les dernières décennies, la généralisation de l’élevage mono-spécifique intensif dans la filière piscicole et l’intensification des échanges de poissons et semences ont complexifié la gestion sanitaire des élevages dans les bassins de production. Les agents pathogènes tels que les rhabdovirus responsables de la septicémie hémorragique virale (SHV) et de la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI) sont désormais répertoriés par la nouvelle Loi de Santé Animale (LSA) en catégorie CDE (maladie soumise à programme d’éradication optionnel par les États Membres). Cette évolution réglementaire ne remet pas en question les statuts sanitaires reconnus précédemment et la surveillance qui permet le maintien des statuts. Le lancement en 2017 d’un Plan National d’Eradication et de Surveillance (PNES) soutenu financièrement par l’Union Européenne, plan dont l’objectif est d’obtenir à moyen terme le statut indemne pour la SHV et la NHI pour l’ensemble du territoire français, a permis de renforcer cette surveillance. Sur l’année 2021, les résultats des contrôles sanitaires confirment le maintien d'une situation sanitaire stable sur le territoire vis-à-vis de ces deux maladies mais également de l’herpèsvirose de la carpe (HVC), détectée régulièrement depuis plus d'une décennie en France et rétrogradée en catégorie E (maladie soumise à surveillance) dans la nouvelle LSA. Les LNRs des Etats-Membres de l’Union Européenne assurent, en parallèle, une surveillance active des maladies non réglementées et émergentes circulant sur le territoire européen.

Article [MRE] Bilan de la surveillance réglementée de l’IBR en France entre 2018 et 2020: reconnaissance européenne du programme d’éradication, évaluation des coûts et travaux du laboratoire national de référence publié le 12/27/2021

La rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est une maladie virale, provoquée par l’herpesvirus bovin de type 1 (BoHV1) qui possède un tropisme principalement respiratoire et génital. Dans l’élevage français, l’infection reste le plus souvent asymptomatique et la maladie présente un enjeu essentiellement commercial pour le marché national, européen et international. Le renforcement de la lutte contre cette maladie depuis 2016 s’est traduit par une baisse de la prévalence nationale de 4 % à 2,5 %, et de l’incidence de 0,54 % à 0,35 % à l’échelle des cheptels, durant la période 2018 à 2020. La proportion de cheptels sous appellation « indemne d’IBR » a atteint 91,5 % au 30 juin 2020. Ces résultats ont permis d’obtenir la reconnaissance du programme français de lutte par la Commission européenne. Les élevages français bénéficient, d’une part, de garanties additionnelles pour l’introduction d’animaux depuis des Etats membres sans programme reconnu et, d’autre part, d’allègement des garanties aux échanges intra-Union Européenne pour États membres.

Article le réseau résapath de surveillance de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes chez les animaux: évolution du réseau et des résistances depuis dix ans publié le 07/23/2021

Cet article décrit les évolutions ayant conduit le réseau Résapath (www.resapath.anses.fr) à acquérir aujourd’hui un positionnement central sur les enjeux liés à la résistance aux antibiotiques des principales bactéries pathogènes des animaux. Il présente également les principales tendances épidémiologiques dégagées en matière d’antibiorésistance chez l’animal,ycompris au travers de l’expertise moléculaire adossée à la collecte de données

Article Épidémiosurveillance de la cysticercose bovine en France: situation en 2016 publié le 12/24/2019

Les données de 2010, 2015 et 2016 montrent une diminution faible même si statistiquement significative de la prévalence et de l’incidence de la cysticercose bovine en France. En 2016 la prévalence apparente était de 0,110 % [0,109-0,110], l’incidence apparente de 0,0081 % [0,0080-0,0083]. L’ajustement de ces données sur l’âge et le sexe n’a pas entraîné de modification importante de ces valeurs.

Article Le système de surveillance des contaminants dans la chaîne alimentaire piloté par la DGAL: bilan de la campagne des plans de surveillance et de contrôle en 2015 et 2016 publié le 12/24/2019

La direction générale de l’Alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pilote un système de surveillance de la contamination des productions alimentaires. Le système fait intervenir et interagir de nombreux acteurs. Son objectif principal est de vérifier la conformité sanitaire des productions et de suivre les niveaux de contamination susceptible de se retrouver dans les denrées alimentaires.
En 2015 et 2016, environ 60 000 prélèvements ont été effectués dans toutes les filières et aux différentes étapes de la chaîne alimentaire et environ 800 000 résultats d’analyses ont été produits. Comme les années précédentes, les niveaux de contamination des denrées et des aliments pour animaux, et les taux de non-conformité évalués au regard des seuils réglementaires sont faibles. Les données sont exploitées d’une part par les autorités pour la mise en place des mesures de gestion immédiate du risque et d’autre part par la communauté scientifique pour la réalisation de travaux de recherche. Elles permettent par ailleurs aux autorités de communiquer sur leurs actions.
Au vu des résultats de 2015 et de 2016, le système de surveillance mis en place a montré son efficacité, malgré les contraintes réglementaires et méthodologiques, grâce à une implication forte des différents acteurs et aux importants efforts humains et financiers consentis. Afin d’améliorer la qualité et la valorisation des données produites, une application informatique pilote, développée dans le cadre du projet « Qualiplan » portant dans un premier temps sur les plans relatifs aux résidus de médicaments vétérinaires, de facteurs de croissance et de pesticides, va permettre dès 2018 de mettre à disposition de la DGAL, des services déconcentrés et des laboratoires nationaux de référence (LNR) un ensemble d’indicateurs de qualité relatifs à la complétude et à la cohérence des données.

Article RESEAU NATIONAL DE SURVEILLANCE DES CAUSES DE MORTALITE DES EQUIDES (RESUMEQ): RETOUR D’EXPERIENCE SUR UN JEUNE RESEAU publié le 12/06/2019

Le réseau de surveillance national des causes de mortalité équine (Resumeq) a été créé en 2015. Via la centralisation de données d'autopsie et leur analyse épidémiologique, ce réseau a pour objectifs i) la qualification des causes de mortalité équine, ii) le suivi de leur évolution dans le temps et l'espace et iii) la détection précoce de maladies émergentes. Resumeq est un dispositif de surveillance évènementielle qui implique une diversité d'acteurs et de structures. Une organisation institutionnelle a été définie comprenant un comité de pilotage, un comité scientifique et technique et une unité de coordination. Différents outils ont été développés tels des protocoles d'autopsie standardisés, un thésaurus des termes anatomo-pathologiques et un thésaurus des causes de mortalité des équidés. Une application web a été créée permettant la visualisation interactive des résultats de l’analyse des données collectées par les acteurs du réseau. Les quatre écoles vétérinaires françaises, 28 laboratoires vétérinaires et 12 cliniques vétérinaires contribuent déjà à la production et à la centralisation de données standardisées. A ce jour, environ 1400 cas d'autopsie équine, principalement localisés dans l’Ouest de la France, ont été centralisés et la couverture géographique s'améliore progressivement. L'analyse des données permet de hiérarchiser les principales causes de mortalité et d'identifier les menaces potentielles au niveau local, régional ou national. Ces premiers résultats démontrent la faisabilité et l'intérêt de cette surveillance au niveau national.

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